Dans un contexte diplomatique peu propice, la position de l'UE, qui sera représentée par son nouvel exécutif et une quinzaine de chefs d'Etat et de gouvernement, est très attendue.

"Si nous faisons bien notre travail, l'Europe de 2050 sera le premier continent du monde neutre en carbone", a déclaré il y a quelques jours la nouvelle présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Les Européens, qui ne sont pas encore tous d'accord, doivent examiner cet objectif lors d'un sommet les 12 et 13 décembre.

Si l'Europe parvient à s'entendre sur l'objectif de neutralité carbone pour tous ses Etats membres, cela lui "donnera une autorité morale très importante pour permettre que la négociation mondiale puisse être un succès", a commenté dimanche Antonio Guterres.

Avant la publication cette semaine d'un rapport de l'Organisation météorologique mondiale, le secrétaire général de l'ONU a confirmé que 2019 allait rejoindre les quatre années précédentes dans le top 5 des plus chaudes jamais enregistrées.

 

Il a, d'autre part, annoncé qu'à partir de janvier l'actuel gouverneur de la Banque d'Angleterre, Mark Carney, allait remplacer Michael Bloomberg en tant qu'envoyé spécial de l'ONU pour le climat.