"Là-bas, je vais demander à Bolsonaro pourquoi il dit tant de mal des indigènes", a-t-il conclu, tout en soulignant l'importance d'aller "chercher des soutiens politiques" en Europe, où il se rend régulièrement.

Fin août, il avait notamment rencontré le président français Emmanuel Macron à Biarritz (sud-ouest), en marge du sommet du G7, en pleine polémique sur les feux de forêt en Amazonie.

En septembre, Jair Bolsonaro avait vivement pris à partie le cacique lors de son discours à l'assemblée générale de l'ONU, considérant que "le monopole de Raoni sur l'Amazonie est terminé".

 

"Nous vivons un moment dramatique, presque une situation de guerre", a affirmé lors de la réunion à Piaraçu Sonia Guajajara, coordinatrice de l'Association des peuples indigènes du Brésil (APIB).

Au-delà des leaders indigènes, cette réunion regroupe également des représentants d'autres communautés traditionnelles vivant dans la forêt, comme c'était le cas dans les années 80, avec l'Alliance des Peuples de la forêt formée par Chico Mendes, célèbre militant écologiste blanc assassiné en 1988.