En Afrique du Sud, le nombre quotidien de nouveaux cas semble amorcer un déclin. Mais le variant continue de gagner d’autres pays sur le continent.
Le pire pourrait être passé en Afrique du Sud, le premier pays à avoir annoncé l’apparition d’Omicron, il y a quatre semaines : la courbe des contaminations journalières, après avoir atteint des sommets inégalés depuis le début de la pandémie sous l’effet du nouveau variant, a commencé à s’inverser, selon les données publiées mercredi 22 décembre par les autorités sanitaires. Le soulagement est d’autant plus grand que cette nouvelle vague s’accompagne d’un nombre d’hospitalisations deux fois moins important que lors des vagues précédentes, avec des formes sévères elles aussi en nette diminution. Moins de 7 % des malades ont dû être placés dans des unités de soins intensifs, confirmant l’hypothèse d’un variant beaucoup plus contagieux mais moins « agressif ».
Dans l’évaluation de la sévérité du variant Omicron en Afrique du Sud, publiée le même jour par l’Institut national des maladies transmissibles, les chercheurs attribuent son moindre impact au fort taux d’immunité acquis par la population. Mais ils ne sont pas en mesure de faire la part entre une protection acquise grâce à la vaccination – 26 % de la population est totalement vaccinée – et celle conférée par une contamination antérieure par le SARS-CoV-2.
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