La raffinerie de Codelco, responsable en 2011 de l'intoxication de dizaines d'enfants de l'école La Greda de Puchuncavi, est particulièrement visée. Le bâtiment scolaire a dû être déplacé.

Avec des pertes de 50 millions de dollars par an, ce site --dont les responsables ont décliné une demande d'entretien de l'AFP-- reconnaît dans un communiqué que ses installations "sont peu compétitives et n'offrent pas de meilleures perspectives à moyen terme".

Mais ses travailleurs refusent toute éventuelle fermeture. "Ce site, nous allons le défendre quoi qu'il en coûte", a déclaré à l'AFP la dirigeante du syndicat 1, Andrea Cruces, qui a prévenu que 8.000 postes indirects et 2.500 directs pourraient être affectés par une telle décision.