Cette fumée "est particulièrement dangereuse en raison de niveaux élevés de particules fines PM 2,5", précise-t-il.

Les services de santé de cet Etat ont enregistré une hausse de 48% du nombre de personnes se rendant aux urgences pour des problèmes respiratoires, au cours de la semaine se terminant le 11 décembre, par rapport à une moyenne calculée sur cinq ans.

Ce chiffre a atteint les 80% le 10 décembre, jour où la qualité de l'air s'est considérablement détériorée à Sydney. Le lendemain, près de 20.000 personnes ont manifesté dans la ville pour demander au gouvernement de lutter contre contre le changement climatique.

L'Alliance a également appelé le gouvernement à prendre des mesures urgentes afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre, affirmant que le changement climatique aggrave ces incendies aux "effets dévastateurs sur la santé humaine".

 

Fait rare, le Premier ministre australien a reconnu la semaine dernière que le changement climatique était l'un des "facteurs" à l'origine de ces centaines d'incendies dévastateurs.

Scott Morrison a cependant défendu le bilan de l'Australie en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et n'a annoncé aucune mesure visant à lutter contre le changement climatique.