Après une nouvelle traversée du Pacifique pour une escale en Californie, ils mettront le cap sur les Galapagos, puis le Pacifique Sud, avant l'Australie en 2021. Leur périple qui doit s'achever en septembre 2023 au pied des Nations unies à New York les mènera aussi en Chine, en Inde, en Afrique australe ou encore en Amérique du Sud.

 

Pour que le navire supporte ce tour du monde de trois ans en totale autonomie énergétique, les équipes de l'Energy Observer ont travaillé ces derniers mois pour faire encore évoluer les technologies à bord.

La surface de panneaux solaires a été à nouveau augmentée, une nouvelle pile à combustible développée par Toyota a été installée et des hélices prototypes dont l'angle des pales est adaptable seront testées.

A terme, "l'idée est de rendre les technologies abordables au plus grand nombre", pour répondre à l'"urgence" climatique, a souligné Victorien Erussard.

Les porteurs du projet espèrent notamment que les Oceanwings, qui augmentent la vitesse et soulagent les moteurs, puissent être adaptées aux cargos de transport maritime.

L'ancien catamaran de 30,5 m de long pour 12,80 m de large, était à l'origine un voilier de course construit en 1983 au Canada.