R: Nous devons comprendre que nous faisons partie du monde naturel, que nous en dépendons, et qu'en le détruisant, en fait, nous volons l'avenir de nos enfants. J'espère qu'en raison de cette riposte sans précédent, ces confinements partout dans le monde, plus de gens vont se réveiller, commencer à penser des façons dont ils pourraient vivre différemment leurs vies.

Tout le monde peut avoir un impact chaque jour, si vous pensez aux conséquences des petits choix que vous faites: ce que vous mangez; d'où ça vient; est-ce que ça a causé de la cruauté envers les animaux; est-ce que ça provient d'une agriculture intensive, ce qui est le cas en général; est-ce que c'est bon marché grâce à du travail forcé d'enfants; est-ce que sa production a nuit à l'environnement; combien de kilomètres a-t-il fallu le faire voyager; avez vous pensé à marcher au lieu de prendre la voiture; comment pourriez vous lutter contre la pauvreté, parce que les gens pauvres ne peuvent pas faire ce genre de choix éthiques, ils doivent faire ce qu'ils peuvent pour survivre, ils ne peuvent pas se poser ces questions sur ce qu'ils achètent, ça doit être le moins cher et ils abattront le dernier arbre parce qu'ils sont au désespoir de trouver de la terre pour faire pousser quelque chose à manger... Ce que nous pouvons faire chacun dans notre vie dépend de qui nous sommes, mais nous pouvons tous faire une différence, tous.

 

Propos recueillis lors d'une conférence téléphonique à l'occasion de la sortie d'un nouveau documentaire produit par National Geographic, "Jane, un message d'espoir".