"Nous devons reconnaître que le changement climatique et la perte de la nature sont tout aussi importants, pas seulement pour l'environnement, mais pour des questions économiques et de développement", avait indiqué récemment à l'AFP le patron de l'IPBES Robert Watson, appelant à une "transformation" de la production alimentaire et énergétique.

"Si nous voulons une planète durable qui fournit des services aux communautés autour du monde, nous devons changer de trajectoire dans les 10 prochaines années, comme nous devons le faire pour le climat", a souligné de son côté Rebecca Shaw, scientifique en chef de WWF.

 

Le rapport estime d'autre part que trois-quarts des surfaces terrestres, 40% de l'environnement marin et la moitié des cours d'eau ont été "gravement altérés".

Et les régions les plus touchées sont celles où vivent des peuples autochtones particulièrement dépendants de la nature ou des populations pauvres déjà plus vulnérables aux impacts du changement climatique.