Selon les estimations, pour plus de 11 tonnes d'or extraites chaque année (10 tonnes d'or relevant du trafic, 1 à 1,5 tonne déclarée par les artisans miniers guyanais), l'équivalent de 1.000 terrains de foot sont rasés. L'activité illégale menace aussi les populations sylvicoles de Guyane, avec des conséquences sur leur ressources alimentaires.

"On ne peut pas entendre M. Macron dire +il faut sauver la biodiversité amazonienne+ et qu'il continue, persiste et signe pour qu'en Guyane on puisse faire et mettre en place une filière minière industrielle", argumente le secrétaire régional de Guyane Écologie, Michel Dubouillé.

 

Si "on considère que l'humanité tout entière a besoin de l'Amazonie, qu'on aide ces pays à la maintenir en état", insiste le sénateur Patient, favorable comme la ministre des Outre-mer, à un "fonds international contre les feux de forêt et pour le reboisement" en Amazonie.