"Notre seul revenu provient de la vente des billets", explique à l'AFP le directeur adjoint du zoo, Mohammed Abou Aoun.

Selon lui, la vente de tickets d'entrée rapporte entre 2 et 3 millions de riyals (3.000 à 4.500 euros) par mois, ce qui est insuffisant pour nourrir les animaux et payer les employés.

Pour Tawheed al-Thahbi, un visiteur du zoo, le lieu reste pourtant l'un des rares endroits à offrir un peu d'évasion à une population épuisée par des années de conflit.

"Le zoo est devenu la seule bouffée d'air frais. Nous ne voyons que destruction, guerre et agression", confie-t-il à l'AFP.

Des dizaines de milliers de personnes, pour la plupart des civils, ont été tuées et des millions ont été déplacées par le conflit au Yémen.