L’ONG "s’inquiète du manque de progrès et du rythme du processus" de négociations, complète Guido Broekhoven, de WWF International, alors qu’il ne reste que huit mois.

Autre source d’inquiétude, des pays ont "des velléités de retirer les mots plastiques et pesticides des menaces qui pèsent sur la nature et qu’il faut réduire", complète Yann Wehrling, ambassadeur sur l’environnement pour la France.

 

Il faudra voir "comment est-ce que la CBD pourra travailler avec les autres conventions et institutions internationales" comme la FAO pour l'agriculture ou l'OMC pour le commerce international, explique Aleksandar Rankovic, expert à l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri).

Le Brésil constitue un cas particulier, selon plusieurs participants. Ses représentants ont fait "des propositions qu’il savent inatteignables" pour ralentir les discussions.

Au-delà d'objectifs ambitieux, "il faut que les parties rendent compte plus souvent, de façon transparente" de leurs actions, qu'elles soient "examinées" et que soit mis en place à intervalle régulier une évaluation mondiale des progrès réalisés, estime Gaute Voigt-Hanssen, une revendication là encore partagée par de nombreux participants.