"Beaucoup de personnes qui allaient venir ne viendront pas", comme des ONG qui avaient déjà investi en billets d'avions et réservations d'hôtels pour aller au Chili et n'auront pas les moyens de changer de destination, déplore Tatiana Nuño de Greenpeace Espagne.

Or, ces organisations "sont essentielles pour pousser les gouvernements à prendre des mesures et agir rapidement", et garantir ainsi "que l'accord de Paris soit respecté", souligne-t-elle.

L'absence de négociateurs des pays en voie de développement ou de petites îles peut "avoir des conséquences réelles et durables pour les populations les plus vulnérables" face au changement climatique, avertit de son côté Harjeet Singh de l'ONG ActionAid.

Selon Tatiana Nuño, Madrid ayant une empreinte carbone moins élevée que Santiago du Chili, organiser la COP25 dans la capitale espagnole pourrait permettre en revanche d'en réduire l'impact environnemental. La ministre espagnole Teresa Ribera estime que la COP à Madrid produira 65.000 tonnes de CO2.