L'Inde est de son côté en train de développer rapidement l'énergie solaire mais continue d'accroître ses capacités charbonnières.

L'Union européenne tend vers un "objectif de neutralité" carbone à atteindre pour 2050 mais plusieurs États membres rechignent à s'engager.

La Chine, qui émet presque autant de CO2 que les États-Unis, l'Union européenne et l'Inde combinés, envoie des signaux contradictoires.

"L'attention de Pékin s'éloigne progressivement des enjeux environnementaux et du changement climatique", déclare Li Shuo, analyste de Greenpeace International. Il l'explique par l'inquiétude suscitée par le ralentissement de l'économie chinoise et la guerre commerciale avec les États-Unis.

Shanghai, Ningbo, Taizhou et une demi-douzaine de grandes villes côtières chinoises sont très vulnérables à la future élévation du niveau de la mer, qui devrait monter d'un mètre par rapport au niveau global de la fin du XXe siècle en cas de maintien des émissions de CO2.