"Nous sommes confiants, la Mer mineure va s'améliorer. Même s'il est affaibli en ce moment, c'est un écosystème qui est très fort et est capable de se régénérer. Evidemment après ce qui s'est passé avec la tempête, il a besoin d'un peu de temps", dit-elle, en rappelant les mesures prises par son exécutif.

 

Depuis les pluies diluviennes de septembre, les autorités ont repêché 1.800 tonnes de débris, les eaux sont redevenues plus claires et les pêcheurs sont repartis en mer, même s'ils assurent ramener dans leurs filets moins de la moitié de ce qu'ils pêchaient auparavant.

- Sonnette d'alarme pour la Méditerranée -

"L'eutrophisation est un problème très important, son coût pour les écosystèmes et pour l'environnement est énorme", souligne Chantal Gascuel de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) français. "Réduire les émissions d'azote et de phosphores est très important et pour cela, l'agriculture doit changer, c'est notre message", insiste-t-elle.

Oscar Esparza de WWF craint lui que ce qui s'est passé en Mer mineure ne se produise à terme à plus grande échelle dans l'ensemble de la Méditerranée. C'est une "petite photographie" de ce qui "pourrait se passer dans 50 ans dans toute la Méditerranée (...) qui a beaucoup de points communs (avec la Mer mineure) car c'est une mer fermée avec beaucoup de pression humaine et de pollution".