"Des gens de la mairie savaient qu'on vivait dans une zone à risque, ils savaient qu'il allait beaucoup pleuvoir, mais n'ont pas fait évacuer les habitants", déplore Yago de Sousa Nunes, 24 ans, dont trois membres de la famille ont été portés disparus après avoir été ensevelis par une coulée de boue.

 

Pour Henrique Evers, responsable de l'antenne brésilienne du think tank américain WRI (World Resources Institute), "le meilleur moyen de résoudre ce problème est de mettre en place une vraie politique de logements sociaux, dans des zones mieux desservies par les services publics".

Même si certaines initiatives, publiques ou privées, commencent à aller dans ce sens, "le Brésil a encore un long chemin à parcourir dans ce domaine", conclut-il.