Depuis, l'équipe de l'Ageos scrute les images du pays prises de l'espace pour détecter des dangers pour l'environnement. Sur une photo de la forêt prise du ciel, de jeunes géographes ont accentué d'un rouge accusateur des incursions de forestiers en dehors des zones d'exploitation auxquelles ils ont droit, et qui changent année après année.

 

"Nous transmettons ces informations au ministère des Forêts, qui peut agir. Sans cela, ces zones sont dures d'accès pour les autorités", explique une des géographes.

Symbole du paradoxe gabonais: l'Ageos a planté sa parabole au milieu de la zone économique spéciale de Nkok, à 30 km de Libreville, où de nombreux groupes forestiers se sont installés.

Selon M. Mambimba, les voisins se sont rencontrés. "Ils n'ont pas de problème avec nous et sont plutôt contents de pouvoir compter sur des normes claires", affirme-t-il, avant d'ajouter après réflexion : "Tant qu'ils n'ont pas plus de taxes à payer".