Certains pays africains ont travaillé avec des partenaires pour élaborer de nouvelles normes, avec l'aide du Fonds des Nations unies pour la sécurité routière, présidé par l'envoyé spécial des Nations unies pour la sécurité routière, Jean Todt, qui est également président de la Fédération internationale de l'automobile.
Ce travail a déjà porté ses fruits en Afrique de l'Ouest, où la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest a adopté l'année dernière un ensemble complet de réglementations visant à introduire des carburants et des véhicules plus propres. Ces normes sont entrées en vigueur en janvier de cette année.
Des efforts sont actuellement déployés pour introduire des règles similaires en Afrique de l'Est, a déclaré M. de Jong, et l'Afrique du Sud a lancé un processus de consultation sur des normes harmonisées. "Je suis très optimiste quant au fait que, dans moins de cinq ans, nous pourrons disposer de normes harmonisées dans toute l'Afrique et que, dans moins de huit ans, le monde entier pourra introduire ces normes minimales, à quelques pays près", déclare M. de Jong, qui fait remarquer que des mesures doivent également être prises à l'autre bout de la chaîne d'approvisionnement. "Les exportateurs doivent également prendre leurs responsabilités. Si un véhicule n'est plus en état de marche dans un pays européen, il ne faut pas l'exporter, qu'il existe ou non une réglementation dans le pays importateur", dit-il.
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