Baye Salla Mar

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Six banques publiques européennes, dont la Caisse des dépôts française, s'associent pour financer l'économie circulaire, qui vise à lutter contre le gaspillage, à hauteur de 10 milliards d'euros d'ici à 2023, ont-elles annoncé le 18 juillet.

10 milliards d’euros au moins pour l’économie circulaire ! C’est l’engagement pris le 18 juillet par six banques publiques européennes. Un "partenariat emblématique" sur les cinq prochaines années 2019-2023), indiquent les institutions participantes dans un communiqué.

On y compte la Caisse des dépôts (dont Novethic est une filiale), la Banque européenne d'investissement (BEI), ainsi que des institutions semblables en Allemagne (KfW), Espagne (ICO), Italie (CDP) et Pologne (BGK). "L'objectif est de limiter et d'éliminer les déchets, de renforcer une utilisation efficace des ressources et de favoriser l'innovation en privilégiant la circularité dans tous les secteurs de l'économie", expliquent ces banques.

Des prêts, garanties et investissements

Cette initiative intervient quelques jours après la présentation du projet de loi français sur l’économie circulaire. Le texte interdit par exemple la destruction des produits non alimentaires quand ils sont neufs.

Les six institutions précisent que les dix milliards d'euros promis seront de natures différentes - prêts, investissements directs, garanties financières - sans préciser leur répartition. Il s'agira aussi "d'établir des structures de financement innovantes pour des infrastructures publiques et privées, des municipalités, des entreprises privées de différentes tailles et des projets de recherche et d'innovation", ajoutent-elles.

Les secteurs concernés touchent aux différents échelons de la vie des produits : l'initiative vise ainsi, entre autres, à encourager la réduction des déchets lors de leur production, leur réparation et leur réutilisation pendant leur existence, puis la récupération de leurs matériaux une fois qu'ils sont jetés.

 AFP

La justice sud-africaine a approuvé hier, vendredi, un accord garantissant l’indemnisation financière de mineurs malades à hauteur de 5 milliards de rands, soit environ 350 millions de dollars. Six géants du secteur devront mettre la main à la poche.
 

La mesure concerne au total plus de 100 000 mineurs ayant travaillé entre 1965 et aujourd'hui dans les mines d'or de six compagnies, tout en contractant une infection pulmonaire. La justice sud-africaine a validé hier, vendredi 26 juillet, un accord garantissant leur indemnisation à hauteur de 5 milliards de rands, soit environ 350 millions de dollars, qui devront être versés par lesdites entreprises.

Il s'agit précisément de la britannique Anglo American SA ; l'un des leaders mondiaux de l'industrie aurifère, Gold Fields ; African Rainbow Minerals du milliardaire Patrice Motsepe ; le numéro trois de l'extraction d'or en Afrique du Sud Harmony Gold ; et Sibanye Stillwater.

Ce groupe de mineurs n'est pas essentiellement sud-africain, certains sont du Mozambique, de l'Eswatini ou du Lesotho. Certains des mineurs ayant décédés, ce sont leurs familles qui récupéreront les indemnités. Cette décision de justice est l'aboutissement de plusieurs années de bataille judiciaire.

« Toutes les parties ont fait un effort pour que l'accord soit raisonnable, acceptable et équitable. [...] Les négociations ont permis d'aboutir aux meilleures conditions possible», a estimé la Haute Cour de Gauteng à Johannesburg.

La Tribune

Bonne nouvelle pour les amoureux de la Voie lactée : de nouvelles règles sont entrées en vigueur le 1er janvier 2019 pour renforcer la lutte contre la pollution lumineuse en France. L'occasion de faire le point sur ce fléau à travers le monde.

Eclairage urbain, enseignes publicitaires, vitrines de magasins, bureaux allumés… A la nuit tombée, d’innombrables sources de pollution lumineuse abolissent l’obscurité naturelle. "83 % de la population mondiale subit ce phénomène qui, depuis quinze ans, ne cesse d’augmenter", souligne le physicien italien Fabio Falchi, auteur en 2016 d’un Atlas mondial de la pollution lumineuse, en collaboration avec une équipe internationale de chercheurs.

Les scientifiques commencent à étudier les répercussions de la disparition des nuits noires sur le vivant : le cycle de la photosynthèse affecté, les oiseaux migrateurs désorientés, les pollinisateurs nocturnes, comme certains papillons de nuit, perturbés. L’homme aussi en subit les effets : son horloge biologique est bouleversée (le système hormonal a besoin de cinq à six heures d’obscurité), inhibant par exemple la production de mélatonine (l’hormone du sommeil) et provoquant des troubles de l’endormissement.

 
 

Que faire contre la pollution lumineuse ?

Singapour, par exemple, on ne connaît plus de nuits noires. En Egypte, 97,5 % de la population ne voit plus la Voie lactée. La Slovénie, à l'inverse, a adopté des règles très restrictives depuis 2007. En France, depuis le 1er juillet 2018, toutes les enseignes commerciales doivent être éteintes entre 1h et 6h du matin. Et le 28 décembre 2018, le gouvernement, contraint par le Conseil d'Etat, a publié deux nouveaux arrêtés pour renforcer la lutte contre les nuisances lumineuses. L'un concerne les règles d'éclairage des parcs, des équipements sportifs ou encore des chantiers en extérieur. L'autre fixe la liste et le périmètre des sites d'observation astronomique exceptionnels (l'observatoire du pic du Midi, l'observatoire des baronnies provençales, le centre d'astronomie de Saint-Michel-l'Observatoire…).

 

Pour préserver la nuit noire, l’association Internationale Dark-Sky, créée en 1988, a pour sa part identifié treize zones qui jouissent de nuits vierges de lumière artificielle et leur a attribué le statut de "réserve internationale de ciel étoilé". Dernier à avoir reçu ce label, en août 2018 : le parc national des Cévennes, en France, la plus grande réserve du genre en Europe.

Geo

Comment nourrir une population toujours plus importante sans détruire la nature, dont nous dépendons? Cette question cruciale pour la survie de l'humanité est au coeur de discussions qui démarrent vendredi à Genève.

Le rapport spécial du groupe d'experts de l'ONU sur le climat (Giec) consacré au "changement climatique, la désertification, la dégradation des sols, la gestion durable des terres, la sécurité alimentaire et les flux de gaz à effet de serre dans les écosystèmes terrestres", qui doit être rendu public la semaine prochaine à l'issue de ces rencontres à huis clos, sera l'analyse scientifique la plus complète à ce jour sur le sujet.

Ce texte de plus de 1.000 pages devrait mettre en avant la façon dont l'alimentation industrielle, du producteur au consommateur, l'exploitation généralisée des ressources, voire même certains efforts pour contrer les effets du réchauffement climatique compromettent notre capacité à nous nourrir à l'avenir.

 

Il devrait aussi dresser le tableau d'une société où deux milliards d'adultes sont en surpoids ou obèses et où des quantités importantes de nourriture sont jetées, quand la faim affecte des millions de personnes à travers le monde.

Les conclusions de ce rapport sont condensées dans un résumé que les délégations d'environ 195 états réunies à Genève examineront de près à partir de vendredi, avant d'en approuver une version définitive.

Ce sera l'occasion de mettre en lumière l'importance d'un usage optimal des terres, un aspect longtemps négligé, selon les experts. "Quand on regarde à la fois les conséquences du changement climatique et les contributions à ce changement, le secteur des terres est incroyablement important", souligne Lynn Scarlett, de l'ONG The Nature Conservancy, auprès de l'AFP.

"Les impacts sont vastes et ne concernent pas que l'avenir: ils sévissent maintenant et sont critiques pour le bien-être des gens et de la nature", avertit-elle.

 
 

L'agriculture et la déforestation représentent ainsi environ un quart des émissions des gaz à effet de serre.

- "Insoutenable" -

L'agriculture utilise un tiers de toutes les terres émergées et les trois-quart de l'eau douce sur la planète.

Alors que la population devrait frôler les dix milliards d'individus au milieu du siècle, contre 2,6 milliards en 1950, la crainte existe que le système atteigne ses limites.

La viande et le gaspillage alimentaire constituent deux points noirs. Environ 30% de la nourriture produite finirait à la poubelle.

"Bien que les terres produisent bien plus de nourriture qu'il n'en faut pour nourrir tout le monde, il existe toujours 820 millions de personnes qui vont se coucher chaque soir en ayant faim", rappelle Stephan Singer de Climate action network.

"Ce rapport arrive à un moment critique car l'agriculture est à la fois une victime et un moteur du changement climatique", ajoute Teresa Anderson, de l'ONG ActionAid.

La culture extensive de céréales comme le soja, utilisées pour nourrir le bétail mais aussi pour les bio-carburants, contribuent à la destruction des forêts qui stockent le carbone.

"Nous devons tourner le dos à une agriculture industrielle nocive basée sur des produits chimiques, la déforestation et les émissions" de gaz à effet de serre, insiste Teresa Anderson.

Le rapport abordera aussi les questions de désertification et la dégradation des habitats par l'agriculture, avec une surface de forêt tropicale équivalente au Sri Lanka perdue chaque année.

Un autre point sera sur les arbitrages à faire entre l'usage des terres pour l'alimentation, le stockage de carbone via les forêts et la production d'énergie à partir de matière biologique.

Il n'oubliera pas le sort des populations indigènes et des femmes, particulièrement exposées.

 

En octobre 2018, un autre rapport spécial du Giec détaillait les impacts attendus d'un réchauffement climatique limité à 1,5°C, en ligne avec les objectifs de l'Accord de Paris, et sur les moyens de rester sous ce seuil très ambitieux.

Depuis, des mouvements citoyens se sont formés et des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue pour demander à leurs gouvernements d'agir plus vite contre le changement climatique.

© 2019 AFP 

Au Sénégal, le secteur primaire, hors agriculture et sylviculture, a enregistré à fin mars dernier une hausse de 9,3%. Une tendance haussière qui s'explique d'abord par les performances de la filière élevage.

L'élevage contribue significativement au développement économique du Sénégal. C'est ce qui ressort des données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) qui révèle que la filière a fortement boosté le secteur primaire, hors agriculture et sylviculture. Porté par l'élevage, celui-ci a effectivement enregistré durant le mois de mars 2019 une hausse de 9,3% comparativement, au mois de février. L'indice général d'activité de la filière élevage a enregistré une forte hausse de 13,7% à 129,8% points, contre 114,1 en février 2019, précisé l'institution.

A noter que contrairement à la filière élevage, celle de la pêche a connu un repli de 1,6% au mois de mars 2019, comparativement au mois de février de la même année. Quant à l'indice général d'activité, il est passé de 113,7 points en février 2019 à 111,9 points.

En glissement annuel par contre, le secteur, hors agriculture et sylviculture, a reculé de 0,4% au mois de mars dernier. Une contre-performance à imputer à la filière pêche dont les performances ont également chuté de 9,0%.

Le Sénégal franchit un nouveau pas dans la réalisation de son projet de parc éolien de Taïba Ndiaye dans la région de Thiès, situé à environ 100 km de la capitale de Dakar. L'ouvrage devrait positionner le pays parmi les leaders de la sous-région en matière d'énergies renouvelables.

Le Sénégal a réceptionné ce jeudi 23 mai les turbines pour le projet éolien Taïba Ndiaye qui devrait augmenter de 15% la capacité de production d'électricité du pays. Destinées à ce premier projet éolien à grande échelle, les différentes parties non assemblées d'une cinquantaine d'éoliennes étaient en transit au port autonome de Dakar, avant d'être expédiées vers la ferme de 40 hectares. Le parc éolien au coût de 342 millions de dollars est l'un des plus importants projets du genre en Afrique de l'Ouest. Il devrait permettre au Sénégal d'atteindre la capacité de 158,7 mégawatts en 2020 et devrait fournir près d'un sixième de l'énergie du pays, selon la société britannique privée d'énergies renouvelables et partenaire, Lekela.

Objectif : 30% d'énergies

Toujours dans l'optique de réussir son mix énergétique, le Sénégal a également un autre projet solaire de moindre envergure en cours de réalisation qui devrait permettre au pays de produire 30 mégawatts. Par ces divers projets dans les énergies renouvelables, le pays de la Téranga veut se positionner en leader des énergies renouvelables dans la sous-région. Le Sénégal a pour objectif d'atteindre 30% d'énergies propres dans les prochaines années, dont une bonne partie proviendra des installations de Taïba Ndiaya. Le projet qui devrait permettre au Sénégal d'éviter de produire 300 000 tonnes d'émissions de carbone est le premier projet d'une telle envergure jamais mené par le pays, selon le directeur général de la société Lekela.

D'un coût global de 200 milliards de francs CFA (342 millions de dollars), le parc éolien de Taïba Ndiaye sera financé à environ 50% par la société Lekela, l'autre moitié proviendra des caisses d'Overseas Private Investment Corp basée aux États-Unis et d'EKF, une société danoise de crédit à l'exportation. Les énergies renouvelables représentent actuellement une infime partie de la production d'électricité de l'Afrique, mais plusieurs projets visent à augmenter cette part dans les mix énergétiques nationaux. Des pays comme le Maroc, la Tunisie, ou encore l'Afrique du Sud ont réussi à développer des parcs éoliens à l'échelle industrielle.

La Tribune

D'après le secrétaire permanent du Conseil national climat du Gabon, l'Etat ambitionne de mobiliser 1 500 milliards de francs CFA, soit près de 3 milliards de dollars, nécessaires au financement de 25 projets et 8 programmes prioritaires climatiques.

1500 milliards de francs CFA, soit environ 3 milliards de dollars. C'est le montant dont l'Etat gabonais a besoin pour financer son programme climat et qui été révélé ce mardi 6 novembre à Libreville par le secrétaire permanent du Conseil national climat (CNC) du Gabon, Tanguy Gahouma. Une fois mobilisés, les fonds devraient servir à financer 25 projets et 8 programmes prioritaires, a précisé le responsable gabonais.

La déclaration de Gahouma vient confirmer l'avis présenté la semaine dernière lors d'un atelier pour la clôture du premier appui financier à l'issue des travaux du programme d'appuis du Fonds vert pour le climat, organisé par le CNC. A cette occasion, le directeur général de la Caisse de dépôts et de consignation du Gabon (CDC), Herman Nzoundou Bignoumba, avait indiqué qu'il s'agissait de «mettre à niveau l'ensemble des process afin de capter d'une part, des financements plus importants que le statut actuel de partenaire-prestataire ne permet pas de mobiliser et d'autre part, d'être capable de mobiliser des fonds auprès des autres bailleurs internationaux

Pour mobiliser les 1 500 milliards de Fcfa, confient les sources du CNC, un document-cadre de planification stratégique des investissements climatiques au Gabon a été présenté lors de cet atelier.

En ce qui concerne les projets et programmes visés par le CNC, Tanguy Gahouma a indiqué qu'ils ont été présentés au Premier ministre gabonais, Emmanuel Issoze Ngondet, à l'occasion des travaux du premier programme d'appui au Fonds vert pour le climat, mis en place au lendemain de la COP 22 à Marrakech au Maroc.

 

La Tribune

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