Baye Salla Mar

Baye Salla Mar

Avec comme épine dorsale la réduction de émissions de Ges (gaz à effet de serre), et soutenu par les contreforts du changement des modes de production et de consommation. Le Sénégal ouvre la voie d’un transport « sobre en émission carbone, » avec le « Bus Rapid Transit ». En effet, C’est ce lundi 28 Octobre 2019, que le Président Macky Sall a lancé les travaux du service de mobilité collective à Guediawaye.

« Assoir un système de transport moderne, propre et efficace.»

Une  technologie propre qui matérialise l’ambition climatique du Sénégal

En droite ligne avec l’accord de Paris sur le Climat, le projet écologique est Catalysé par le référentiel de la politique nationale « PSE vert ». L’unique engagement sectoriel du pays, veut réduire les émissions CO2 dans la mobilité urbaine, et dans le même temps le trajet Dakar – Guédiawaye comme le soutient, le Président Macky SALL : « Le Projet est réalisé sur un linéaire de 18 kilomètre et permettra de réduire de moitié le trajet Dakar –Guediawaye, pour assoir un système de transport moderne, propre et efficace. »

Revenant sur le financement , Macky SALL explique que : « Le BRT est Financé sur la base de mécanismes innovants, intégrant l’investissement privée à hauteur de 15 % pour l’acquisition et l’exploitation d’un matériel roulant répondant au standards internationaux ,et martèle que : «la structuration en partenariat public privée (PPP),pour l’exploitation du futur BRT, permet la participation de l’Etat et du secteur privée local pour un total de 30% dans le capital de la future société d’exploitation. »

Vers une transformation de la mobilité urbaine, pour un cout de 300 millions de Dollars

Luttant contre les inégalités sociales, la technologie propre : «  Est une fenêtre d’opportunités qui s’ouvre et va montrer à quel point ce type d’infrastructure peut apporter des transformations dans l’économie et la vie des habitants de la région. »Selon, Nathan BELETE, Directeur des opérations de la Banque Mondiale. Pour lui : « La congestion à Dakar est en effet une réalité que nous vivons tous les jours. Difficulté à se déplacer, pollution très préoccupante, entre autres, sont autant de handicaps qui affectent l’attractivité d’une capitale qui est, pourtant, le moteur de l’économie sénégalaise. »

« Avec un cout de 300 millions de Dollars, Il s’y ajoute le rôle de conseil de la Société financière internationale, SFI, pour appuyer votre gouvernement lors de la structuration de la délégation de service public pour le volet exploitation du BRT dont la conclusion prochaine permettra la sélection d’un exploitant chevronné qui sera également responsable de l’acquisition et de l’exploitation des bus du corridor. » S’exprime-t- il.

Pape Mbor NDIAYE   

 

Principale source de devises des pays africains, les industries extractives du pétrole, du gaz et des mines ont été marquées par une série d'événements tout au long de l'année. Litiges, fermetures de sites, innovations, sécurité,... La Tribune Afrique a sélectionné une liste de faits majeurs qui ont fait l'actualité de l'année 2019.

38 morts dans l'attaque contre un convoi du minier canadien Semafo au Burkina Faso

Le 6 novembre, une attaque terroriste contre des bus transportant des travailleurs de la mine de Boungou, appartenant à la compagnie aurifère canadienne Semafo, fait 38 morts et près de 60 blessés. L'entreprise canadienne visée pèse pour une large part dans le développement du secteur aurifère burkinabé.

Présente aussi en Côte d'Ivoire, la Semafo exploite une deuxième mine au Burkina Faso, à Mana. La compagnie minière a produit un total de 68 000 onces d'or au troisième trimestre 2019, dont 55 600 onces extraites de la seule mine de Boungou, entrée en production en septembre 2018.

La sous-région a subi 28 attaques en trois ans, dont 19 cette année, la plupart étant liées au terrorisme islamiste qui oblique les pays et les compagnies minières à revoir leur stratégie. L'Afrique de l'Ouest est devenue l'un des principaux pourvoyeurs d'or à l'échelle mondiale et attire les plus grandes entreprises du secteur. Parmi les pays producteurs de a sous-région, on retrouve le Ghana (130 tonnes d'or par an),le Mali (61 tonnes), le Burkina Faso (60 tonnes), la Côte d'Ivoire (41 tonnes), la Guinée (27 tonnes) et le Sénégal (18 tonnes). Au total, ce sont près de 340 tonnes d'or qui sont exportées chaque année. Des volumes appelés à croître.

Les chaînes de supermarchés thaïlandaises ont cessé depuis le 1er janvier la distribution gratuite de sacs plastique aux caisses, une décision qualifiée de solution temporaire à la "crise du plastique" dans le pays par des défenseurs de l'environnement.

Chaque Thaïlandais utilise chaque jour pas moins de huit sacs en plastique à usage unique, allant du sachet de supermarché au gobelet à café, en passant par les emballages pour la nourriture à emporter, qui finissent dans les égouts et les décharges.

Cet usage intensif du plastique fait de ce pays d'Asie du Sud-Est le sixième plus gros contributeur mondial à la pollution des océans.

L'été dernier, la mort d'un bébé dugong - un animal marin menacé d'extinction - avait fait la une et commencé à faire réfléchir les Thaïlandais sur leur mode de consommation. Des déchets plastiques avaient été retrouvés dans son estomac.

Des dizaines d'enseignes, parmi lesquelles les omniprésentes supérettes 7-Eleven et les principaux exploitants de centres commerciaux comme Central Group et Mall Group, ont donc ouvert la décennie avec l'engagement de cesser de fournir gratuitement des sacs en plastique aux clients.

 

A la place, ces commerces proposent pour quelques centimes des sacs en tissu réutilisables. Pour l'organisation Greenpeace, c'est un bon début, mais cela ne résout pas la question de la gestion des déchets.

"Interdire les sacs plastique n'est pas suffisant pour résoudre la crise du plastique dans le pays", selon Pichmol Rugrod, de Greenpeace Thaïlande. "Ce qu'il faut, c'est mettre un terme à la culture du jetable" a t-elle déclaré jeudi à l'AFP.

De plus, les sacs en tissu ne sont pas totalement inoffensifs pour l'environnement, car des micro-plastiques sont également présents dans leur fabrication pour les rendre plus solides.

"Ces micro-plastiques créent un autre problème : quand on les jette, les produits chimiques qu'ils contiennent finissent par se déposer dans les sols", a-t-elle ajouté.

Le gouvernement thaïlandais s'est engagé à interdire totalement l'usage des sacs à usage unique d'ici à 2022.

 

Les chaînes de télévision ont de leur côté commencé à "censurer" les sacs plastique à l'écran, en floutant leurs images, comme elles le font pour la nudité, les cigarettes, l'alcool ou les scènes violentes.

L'Australie connaît des feux de forêt d'une ampleur et d'une violence sans précédent qui ont déjà dévasté des parties entières de son vaste territoire.

Voici quelques éléments clés qui soulignent l'ampleur de la catastrophe:

La taille des zones touchées par les incendies

Plus de 6 millions d'hectares, soit deux fois la taille de la Belgique, ont été brûlés depuis septembre à travers l'immense île-continent.

A titre de comparaison, près de 2,5 millions d'hectares sont partis en fumée en août en Amazonie, la plus grande forêt tropicale au monde.

Les incendies de 2018 en Californie avaient détruit près de 800.000 hectares lors d'une des pires saisons de feux de forêt qu'ait connu cet Etat américain.

Le nombre de décès

Ces feux ont fait 23 morts, selon le Premier ministre Scott Morrison, dont 17 dans l'Etat de Nouvelle-Galles du Sud, le plus peuplé.

Le nombre d'animaux morts s'élèverait à 480 millions, dans le seul Etat de Nouvelle-Galles du Sud, selon une étude de l'Université de Sydney. Ce bilan pourrait être "considérablement plus élevé", selon des spécialistes.

 

Le nombre de maisons détruites

Plus de 1.500 maisons ont été été réduites en cendres, un chiffre qui pourrait augmenter à la suite des incendies en cours.

Des villes entières des Etats de Nouvelle-Galles du Sud et de Victoria, situés au sud-est de l'Australie, ont été rasées de la carte à la veille du Nouvel An.

Des milliers de pompiers volontaires combattent ces incendies qui ont débuté en septembre.

Samedi, le gouvernement a fait appel à 3.000 militaires réservistes, une mobilisation sans précédent, selon la ministre de la Défense.

Des conditions extrêmes

Dans le monde, l'Australie est le continent le plus sujet aux incendies et les feux de forêts sont généralement fréquents lors de l'été austral, entre décembre et février.

La nation connaît actuellement une longue période de sécheresse et de hausse des températures.

 

Depuis 1910, les températures se sont élevées en moyenne d'environ un degré Celsius.

Selon les services météorologiques australiens, l'an dernier, la période allant de janvier à novembre a été la deuxième plus sèche jamais enregistrée depuis 1902 ainsi que la plus chaude jamais observée.

Une grande partie de l'Australie connaît une sécheresse prolongée et grave, avec un manque sévère de précipitations.

Parallèlement, des vents forts soufflent à travers le territoire, contribuant à alimenter et à propager les flammes.

Les scientifiques ont prévenu que le changement climatique a notamment pour conséquences une hausse du nombre de journées chaudes et des paysages plus secs.

Ces deux facteurs entraînent une saison des incendies plus longue et des brasiers plus intenses.

De précédentes catastrophes

 

En 2009, l'Etat de Victoria avait connu un "samedi noir" au cours duquel 179 personnes étaient décédées, lors du pire incendie de l'histoire australienne.

"Le mercredi des cendres" en 1983 avait fait 75 morts dans les Etats d'Australie-Méridionale et de Victoria.

AFP

Des réservistes de l'armée étaient déployés lundi sur des zones ravagées par les feux de forêt dans trois Etats australiens, après un week-end catastrophique au cours duquel de vastes étendues boisées ont laissé place à des paysages de cendres.

Ces incendies ont depuis septembre détruit une superficie équivalente à l'île d'Irlande, selon les autorités, qui affirment que la crise est loin d'être terminée, alors qu'une nouvelle canicule menace.

Lundi, les pompiers australiens, épaulés par des renforts venus des Etats-Unis et du Canada, espéraient profiter de quelques précipitations et d'une baisse relative des températures pour s'attaquer à des feux échappant à tout contrôle, avant que le mercure ne remonte à nouveau dans les prochains jours.

Le gouvernement a décidé la plus importante mobilisation de réservistes de l'armée, avec l'appel de 3.000 personnes qui se sont déployées lundi sur la côte est avec pour mission d'aider les équipes d'urgence à évaluer les dégâts, de rétablir l'électricité ou de distribuer de l'aide alimentaire ou du carburant aux zones affectées.

 

Le pire peut-être à venir

Pour la première fois de l'histoire australienne, le gouvernement a aussi déployé son équipe d'aide médicale pour prêter son concours aux évacuations. Celle-ci sert en temps normal dans les pays étrangers touchés par des catastrophes naturelles.

"Il ne faut pas relâcher les efforts, notamment car 130 feux continuent de brûler" en Nouvelle-Galles du Sud, a déclaré lundi matin la Première ministre de cet Etat, Gladys Berejiklian.

Près de cinq millions d'hectares (50.000 km2) sont partis en fumée dans cet Etat qui a Sydney pour capitale depuis septembre, selon le chef des pompiers des zones rurales de Nouvelle-Galles du Sud, Shane Fitzsimmons.

Cela porte à près de huit millions le nombre d'hectares ravagés dans tout le pays, soit une superficie équivalente à celle de l'île d'Irlande.

Vingt-quatre personnes ont péri, et plus de 1.500 maisons sont parties en fumée. Deux personnes ont en outre portées disparues en Nouvelle-Galles du Sud.

 

Le président du tout nouveau fonds d'aide aux victimes des feux de forêt dans l'Etat de Victoria, Pat McNamara, a estimé que le pire était peut-être à venir.

"Nous ne sommes pas encore dans ce qui est en temps normal la haute saison des incendies", a-t-il observé sur la chaîne ABC.

Ferme sauvée deux fois

"Nous en avons probablement donc pour encore quatre ou cinq semaines de cette météo. Il va nous falloir gérer cela."

Dans la localité pittoresque d'Eden, dans l'extrême sud de la Nouvelle-Galles du Sud, Holly Spence, 28 ans, dit avoir passé 12 heures samedi à défendre la ferme familiale contre les flammes, après l'avoir déjà sauvée le jour de la Saint-Sylvestre.

"Si nous n'avions pas été là, de petits incendies localisés auraient emporté les hangars, la maison et tout le reste", a-t-elle raconté à l'AFP. "Je n'espère pas revivre ça une troisième fois."

 

Fiona Kennelly, 50 ans, qui s'est repliée vers un motel proche d'Eden avec les 24 membres de sa famille élargie, s'est dite soulagée du répit accordé par la météo.

"C'est bien de voir à nouveau la lumière du jour à la bonne heure", a-t-elle dit à l'AFP, en racontant comment le ciel pouvait s'assombrir en pleine journée du fait des fumées.

Les autorités devaient aussi gérer l'impact sanitaire, dans les grandes villes comme Melbourne ou Canberra ou dans les zones proches des incendies, de ces fumées susceptibles de provoquer des difficultés respiratoires.

Dans la capitale, certaines administrations n'ont pas ouvert leurs portes lundi, alors que Canberra demeurait lundi en tête des villes les plus polluées au monde, devant Delhi et Karachi dans le classement d'Air Visual, site indépendant mesurant la qualité de l'air.

Au fil des mois, le ressentiment d'une partie de la population s'est accru contre le Premier ministre conservateur Scott Morrison, vivement critiqué pour le fait de privilégier le très lucratif secteur du charbon plutôt que la lutte contre le réchauffement climatique, dont le rôle est pourtant montré du doigt dans la crise environnementale actuelle.

 

Sa réponse à la crise actuelle a également été critiquée et de nouvelles manifestations sont prévues vendredi prochain dans les principales villes du pays.

 

Faute de pouvoir se poser, des secouristes larguaient samedi en hélicoptère des vivres aux rescapés d'inondations qui ont fait 60 morts en Indonésie aindi que de nombreux blessés, victimes de pluies torrentielles comme d'un développement urbain anarchique.

Des dizaines de milliers d'Indonésiens n'avaient toujours pas regagné samedi leur domicile, submergé par ces inondations, les plus meurtrières depuis 2013 dans la région de Jakarta, où vivent environ 30 millions d'habitants.

Alors que de nouvelles pluies sont à craindre, plus de 170.000 personnes vivant dans des quartiers submergés ont trouvé refuge dans des abris répartis à travers la mégapole de Jakarta.

Des pluies torrentielles ont commencé à tomber la veille du Nouvel An, déclenchant des crues soudaines et des glissements de terrain dans la région de Jakarta et dans celle de Lebak, située dans le sud-ouest de l'île de Java, à une centaine de kilomètres de la capitale.

 

Deux personnes ont également été tuées vendredi après des inondations soudaines et des glissements de terrain dans un village du nord des Célèbes, une île du nord de l'archipel, a annoncé samedi l’agence indonésienne de gestion des catastrophes.

Le bilan des morts a été porté à 60 samedi par l'agence, deux personnes étant portées disparues. Le précédent bilan faisait état samedi de 53 morts et un disparu.

"Nous avons découvert de nouveaux corps", a indiqué le porte-parole de cette agence Agus Wibowo.

Les abris sont remplis de réfugiés qui tentent de se reposer sur de minces nattes alors que la nourriture et l'eau potable commencent à manquer.

- Villages inaccessibles -

Certains sont contraints d'utiliser les eaux provenant des crues pour se laver et faire la vaisselle.

"Nous avons vraiment besoin d'eau potable dans cet abri", a déclaré Trima Kanti, réfugié dans la banlieue ouest de Jakarta. Lui se lave dans une église mais les ressources, fournies par un générateur, sont limitées.

A Lebak, où une demi-douzaine de personnes ont été tuées, des policiers et militaires jetaient, depuis des hélicoptères, des boîtes de nouilles déshydratées et d'autres vivres à des villages que la destruction de ponts a rendus inaccessibles par la route.

"C'est difficile d'acheminer des vivres ici, or il y a une dizaine d'endroits touchés par des glissements de terrain", a déclaré le chef de la police de Banten, Tomsi Tohir, à l'AFP. "C'est la raison pour laquelle nous utilisons des hélicoptères, car il n'y a pas d'endroits où atterrir", a-t-il ajouté.

Onze mille militaires et secouristes ont été déployés pour distribuer des médicaments, des kits désinfectants dans le but d'éviter la propagation d'épidémies d'hépatite A ou de dengue notamment, selon le ministère de la santé.

- Des blessés graves -

 

La plupart des personnes décédées dans ces inondations se sont noyées, ont été ensevelies dans des glissements de terrain ou ont souffert d'hypothermie. Près de Jakarta, une famille, dont deux enfants de quatre et neuf ans, a été mortellement intoxiquée par un gaz émanant d'un générateur portatif de courant. Ailleurs, un adolescent de 16 ans a été électrocuté par une ligne de courant.

Parmi les survivants, beaucoup ont été blessés quand "ils ont été emportés par les flots et heurtés par des morceaux de bois ou des rochers", a témoigné Suripto, le responsable d'un centre de santé à Lebak.

Cette catastrophe est la plus meurtrière depuis les inondations de 2013 qui avaient fait plusieurs dizaines de morts à Jakarta, régulièrement frappée par des inondations durant la saison des pluies en Indonésie, qui a commencé fin novembre.

 

Si les pluies torrentielles qui se sont abattues sur la région de Jakarta revêtent un caractère exceptionnel, des urbanistes notaient que le développement urbain anarchique de la mégalopole a certainement aggravé la situation.

Le gouvernement indonésien a d'ailleurs annoncé fin août que la capitale serait transférée sur l'île de Bornéo afin d'alléger la pression sur l'île de Java, la plus densément peuplée de l'archipel.

© 2020 AFP

  1. Magazines
  2. Communiqués
  3. Plus lus
CONTACTEZ-NOUS

QUOI DE VERT, le Magazine du Développement Durable
Edité par African Résilience Communication (ARC)


Adresse : Villa numéro 166 Gouye Salam ll - DTK Dakar - Sénégal

TEL :  77 646 77 49  /  77 447 06 54

Email : redaction@quoidevert.org ; quoidevert@gmail.com