Baye Salla Mar

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La capitale thaïlandaise est dotée depuis décembre 2019 de la plus grande ferme sur toit d’Asie. 22 000 m2 d’espace vert aérien, dans une ville qui subira de plein fouet les conséquences du changement climatique ces prochaines années.

La Thaïlande cristallise les effets du changement climatique. Les inondations d’abord comme dans sa capitale Bangkok, construite sur un terrain marécageux du fleuve Chao Phraya, tellement bétonnée que l’eau ne circule plus dans les sols. Avec des pluies toujours plus intenses, la ville pourrait s’enfoncer de plus d’un centimètre par an. 2011 aura été la pire année de la décennie 2010 pour les Bangkokiens qui ont vu leur ville engloutie à un cinquième.

L’autre problème majeur du pays est la sécheresse qu’il subit depuis novembre, la pire depuis 40 ans. Les principaux réservoirs du pays sont à secs.

Puey Learning Center, un écosystème vertueux

 

Il y a donc urgence pour le pays du Sourire, et une première solution semble déjà lui avoir un peu redonné. Il s’agit du Puey Learning Center, à l'Université Thammasat sur son campus de Bangkok. Inauguré en décembre 2019, l’ensemble fait 22 000 m2 et est capable de stocker plus de 11 millions de litres d’eau.

7000 m2 sont une imitation des rizières en terrasses présentes dans le nord du pays, faisant du complexe la plus grande ferme sur toit d’Asie. Celle-ci peut produire en une année du riz pour plus de 100 000 repas destinés au campus. L’immense toiture verte est parée de panneaux solaires, permettant à la fois de garder le bâtiment au frais et de fournir une énergie renouvelable.

D’ici à 2050, deux tiers de la population mondiale devrait être citadine. Des solutions comme cette infrastructure devront être trouvées pour palier la bétonisation et les conséquences néfastes qu’elle entraîne pour la planète et donc nous-mêmes.

GEO

Au moins trois personnes ont péri dans des inondations qui ont frappé ces derniers jours le sud de l'Iran, isolant des centaines de villages, ont rapporté mardi les médias officiels.

"Jusqu'à présent, trois personnes sont mortes et une quatrième a été portée disparue", a rapporté sur son site internet Press TV, le service de langue anglaise de la télévision d'Etat.

Les équipes de secours ont utilisé des embarcations et des hélicoptères pour apporter les secours après que les eaux ont coupé l'accès routier aux zones urbaines des provinces d'Hormozgan, Kerman et du Sistan-Balouchistan, a indiqué l'agence officielle Irna.

Elles n'ont jusqu'à présent pas pu atteindre la ville de Qasr-e Qand et 40 villages environnants près d'une rivière en crue au Sistan-Balouchistan, a annoncé le gouverneur Rahimbaksh Pakandish, cité par Irna.

 

Cinq cents villages ont été touchés et des milliers de maisons détruites ou endommagées dans cette province du sud-est de l'Iran, a encore rapporté Irna, ajoutant que 285 familles avaient été relogées dans des tentes par le Croissant-Rouge.

"Plus de 20.000 personnes dans les villages du Sistan-Balouchistan ont perdu leur maison à cause des inondations", a déclaré pour sa part le vice-ministre de la Santé, Alireza Raisi.

Les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique iranienne, ont dit avoir distribué 1.000 colis alimentaires aux personnes touchées, selon Irna.

Dans la province de Kerman, les routes ont été coupées et 40 villages ont été endommagés, tandis que dans la province d'Hormozgan 61 personnes ont été secourues.

La quantité de pluie tombée dans la province d'Hormozgan (sud-ouest) depuis vendredi est "sans précédent", a affirmé l'agence semi-officielle Isna.

 

"Les inondations sans précédent ravagent en Iran la province du Sistan-Baloutchistan, avec des dégâts humains et matériels importants", a tweeté lundi le ministre des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif.

Ces inondations sont les pires en Iran depuis qu'au moins 70 personnes ont été tuées dans des intempéries ayant touché 20 provinces en avril.

En Afghanistan et au Pakistan voisins, plus de 110 personnes sont mortes dans des intempéries ces deux dernières semaines, ont indiqué mardi des responsables de ces deux pays.

© 2020 AFP

Au moment où l’Australie est en feu, Siemens a signé un contrat pour équiper l’une des plus grandes mines de charbon dans le pays, celle de Carmichael développé par l’indien Adani. Mis sous pression par la jeunesse écologiste allemande pour quitter le projet, le PDG Joe Kaeser assure qu’il n’a appris que tardivement l’existence de ce contrat et qu’il est trop tard pour revenir en arrière.

L’un des projets les plus controversés au monde est celui de la mine de charbon de Carmichael en Australie, construite et opérée par l’indien Adani. Cet immense projet de deux milliards de dollars fait recours à de nombreux sous-traitants de la construction et de l’ingénierie. Au rang de ceux-ci, on trouve l’allemand Siemens. L’entreprise doit développer les voies de chemin de fer qui conduiront la production des 27 millions de tonnes de charbon annuelles vers les terminaux d’exportation du Queensland.

Le contrat, signé le 10 décembre, alors que l’Australie était déjà en feu sous l’effet des sécheresses accentuées par le changement climatique, est très mal passé outre-Rhin. De nombreuses voix se sont élevées pour protester et une pétition a été signée par 57 000 citoyens. Vendredi 10 janvier, le mouvement "Fridays for Future" (Vendredis pour le futur), a organisé des manifestations contre Siemens dans une trentaine de villes allemandes.

Dans la foulée, le conseil d’administration de l’industriel s’est réuni pour étudier son positionnement. Mi-décembre, le PDG Joe Kaeser avait promis cet examen après avoir assuré qu'il n'était pas au courant du contrat avec Adani, "probablement compte-tenu de la modestie de celui-ci". "Mais peut-être que j'aurais dû", a-t-il ajouté. À l’issue de la réunion, Joe Kaiser a pourtant annoncé que Siemens n'y renoncerait pas.

Tenir ses promesses

"Nous avons évalué toutes les options et avons conclu que nous devons remplir nos engagements contractuels", assure-t-il. "Il existe une responsabilité fiduciaire juridiquement contraignante pour exécuter ce contrat de signalisation ferroviaire", justifie-t-il. Avant d’ajouter : "Si cela avait été ma propre entreprise, j’aurais agi différemment". "Bien que j'aie beaucoup d'empathie pour les questions environnementales, je dois équilibrer les différents intérêts des différentes parties prenantes", précise-t-il dans un communiqué.

"Tenir nos promesses est la priorité absolue de Siemens", insiste-t-il. Si l’obligation commerciale est réelle, la pénalité financière aurait été faible étant donné que le contrat ne s’élève "qu’à" 18 millions de dollars, à mettre en regard du chiffre d’affaires de 87 milliards de dollars du groupe en 2018. En tout cas, d’autres ingénieristes n’ont pas hésité à quitter l’aventure. Selon les données de Market Forces, "la pression publique a permis jusqu'à présent de pousser plus de 60 entreprises a refusé toute implication avec Adani".

Une Assemblée générale tendue en prévision

Ainsi l’Américain Aecom explique avoir démobilisé son personnel après avoir remis ses premiers plans à Adani. L’Australien Cardno témoigne également en ce sens : "Adani a été très controversé, non seulement en externe, mais également avec le personnel et les autres clients de l'entreprise (…). Nous avons décidé de ne plus travailler sur Adani …". Au-delà des ingénieristes, 16 assureurs et 67 banques refusent désormais de s’impliquer dans le projet, comme Allianz, Axa, Barclays, BNP Paribas, Crédit Suisse, Generali, Munich Re…

Ne pas suivre ce mouvement est une énorme erreur pour Siemens, selon Julien Vincent, directeur de Market Forces. "Si le conseil d'administration de Siemens pense que c'est la fin de l’histoire, ils se trompent. Siemens fera face à une énorme opposition publique lors de son Assemblée générale le 5 février et devra expliquer à ses actionnaires pourquoi faire partie d'un des projets les plus risqués au monde est dans le meilleur intérêt de l'entreprise".

Pour apaiser les tensions dans son pays, Joe Kayser a offert à la militante écologiste de 23 ans, Luisa Neubauer, d’intégrer le conseil de surveillance de Siemens. La jeune fille, qui se réclame du mouvement lancé par Greta Thunberg, a refusé. Elle argue qu’elle n’aurait pas voix au chapitre : "Je connais le droit des actionnaires. Je n'aurais plus été en position de commenter les activités de Siemens de manière indépendante".

Les incendies en Australie accentués par le changement climatique mettent en péril la santé des joueurs de tennis qui s’apprêtent à disputer le tournoi ATP de Melbourne. Mais malgré la catastrophe en cours, pas question de reporter. Un nouvel exemple des conditions extrêmes auxquelles sont de plus en plus souvent confrontés les sportifs après les canicules de Doha sur les athlètes, les typhons japonais sur les rugbymen, les neiges artificielles à Oberhof pour les biathlètes. Qu’il y ait danger ou hérésie environnementale, "the show must go on".

Ce mardi 14 janvier, débute le tournoi de qualification du tournoi de tennis du Grand Chelem à Melbourne en Australie. Les stars du circuit, elles, débuteront le lundi 20 janvier jusqu’au 2 février. Dans un premier temps, ce ne sont pas sur les aces et les passing-shots que les yeux se sont portés mais sur les incendies et les fumées nocives à quelques dizaines de kilomètres. Les incendies incontrôlables qui ravagent le pays sont loin mais leurs effets ne se font pas moins sentir. Déjà, la joueuse Dalila Jakupovic a abandonné en plein match après avoir s'être effondrée.

Le numéro 2 Novak Djokovic, également président du Conseil des joueurs de l'ATP, s’interroge sur ce contexte. Pour lui, "si on arrive à des conditions qui affectent la santé des joueurs, je pense qu'on devrait vraiment envisager de reporter l'Open d'Australie", assure-t-il même s’il sait que cela à peu de chance de se produire en raison du calendrier hyperchargé et des enjeux économiques. Toutefois, la situation dramatique a poussé les joueurs professionnels à se mobiliser.

Tous les sports touchés

À commencer par Serena Williams qui a reversé toute sa prime de victoire à Auckland en Nouvelle-Zélande (43 000 euros) en faveur des victimes des incendies qui ont déjà fait 26 morts. De leur côté, les joueurs du circuit masculin ont fait un don de 500 000 dollars pour cette cause. Roger Federer a été nommément visé par les activistes de la cause environnementale alors qu’il prête son image à Crédit Suisse accusé de financer les énergies fossiles. En réponse, il s’est engagé à faire un don et a sobrement justifié : "Si on peut aider, c'est bien de montrer sa solidarité face à une situation devenue assez incroyable dans le pays".

Au-delà du tennis, c’est l’ensemble du monde du sport qui fait face au changement climatique et aux pressions économiques croissantes. Il y a quelques mois, les sportifs ont subi de plein fouet les 45 °C de nuit au Qatar lors des championnats du monde d’athlétisme. Sur le marathon féminin, 28 des 68 coureuses engagées ont abandonné. "C’est le marathon le plus dur de ma vie, ils n’auraient jamais dû donner le départ", a critiqué la croate Bojana Bjeljac. Ce mondial est une "catastrophe", avouait même Kevin Mayer, recordman du dernier décathlon. "On n’a pas mis les athlètes en avant en venant ici. On les a surtout mis en difficulté", ajoute-t-il.

Les JO d’hiver en danger

Quelques semaines plus tard, la coupe du monde de rugby se déroulait au Japon, nation promise à un merveilleux avenir avec le ballon ovale. Mais en raison d’un typhon, plusieurs matchs ont été annulés, grevant les chances de petites équipes de tenter leur chance face aux nations les plus fortes. Enfin, il y a quelques jours, la traditionnelle épreuve de biathlon de Oberhof en Allemagne s’est déroulée sur de la neige artificielle de mauvaise qualité qui a provoqué d’impressionnantes chutes. Les quelques portions sur neige naturelle ont demandé un transport sur des centaines de kilomètres.

 

La liste va s’allonger. Cet été, les jeux olympiques vont se dérouler à Tokyo sous d’accablantes chaleurs. D’ores-et-déjà, il a été décidé de délocaliser l’épreuve du marathon. En 2022, la coupe du monde de Football aura lieu au Qatar avec ses aberrants stades climatisés. Malgré les enjeux médiatiques et financiers, pas sûr que ce modèle puisse tenir longtemps, à commencer par le cas les Jeux Olympiques d’hiver.

Selon les recherches de scientifiques américains publiées dans The Lancet, dans les 50 ans qui viennent, les villes capables d’accueillir un tel événement vont se réduire comme peau de chagrin. Sur les 19 villes ayant déjà accueilli les Jeux olympiques d’hiver depuis 1924, huit ne pourraient plus le faire d’ici 2050 à cause des températures trop fortes pour autoriser la pratique du ski : Oslo (1952), Chamonix (1924), Innsbruck (1964 et 1976), Sarajevo (1984), Grenoble (1968), Squaw Valley (1960), Sotchi (2014) et Garmisch-Partenkirchen (1936).

NOVETHIC

Depuis quatre mois des incendies de forêt ravagent l’Australie. Plus de 6 millions d’hectares sont partis en fumée en Australie depuis septembre et des milliers de personnes ont dû être évacuées dans les régions de la Nouvelle-Galles-du-Sud et du Victoria. La vie sauvage australienne, réputée notamment pour ses koalas et ses kangourous, mettra des décennies à se remettre des feux de forêt qui dévastent actuellement l’immense île-continent.

Une catastrophe qui affectent également les aborigènes, les premiers habitants de l’Australie. « Très tristement, de nombreux aborigènes ont été touchés par ces feux de forêt tragiques entrainant la perte de leurs maisons, de graves dommages à leurs propriétés … Beaucoup de ces communautés sont forcées d’évacuer leur région pour aller chercher des lieux où se réfugier dans d’autres parties de Victoria et de la Nouvelle-Galles-du-Sud » indique Neil Morris a Yorta Yorta, qui se présente comme un défenseur des droits de sa communauté. Il a lancé une cagnotte en ligne pour aider les premiers habitants de l’Australie, victimes eux aussi des incendies.

« Le but de cette collecte de fonds est d’offrir un soutien direct à certaines de ces communautés pour couvrir les dépenses, acheter des produits de premières nécessités et elle va également servir à reloger ceux qui ont tout perdu » indique-t-il dans la description de la cagnotte participative.

Ouverte il y a 5 jours, la cagnotte ici, a déjà récolté plus de 500000 dollars grâce à la générosité de près de 6500 personnes qui regrettent que les médias ne donnent aucune information sur le sort des aborigènes face à cette catastrophe.

people bokay

Pour la quatrième année consécutive, Teranga Gold affiche des volumes de production au-delà de ses prévisions. Des résultats portés par la performance de ses mines d'or Sabadola au Sénégal et Wahgnion au Burkina Faso. La compagnie minière basée à Toronto aborde 2020 sous de bons auspices avec l'acquisition en cours du projet Massawa.

Belle moisson pour Teranga Gold en Afrique de l'Ouest pour l'année 2019. La compagnie canadienne annonce une production record de 288 768 onces d'or, dépassant ses prévisions initiales entre 245 000 et 270 000 onces d'or, soit une production annuelle consolidée en hausse de 18 % par rapport à 2018. Des chiffres confortés par la mise en service de la deuxième mine d'or de l'entreprise. Le minier prévoit de publier ses résultats pour le quatrième trimestre et l'exercice clos en décembre 2019 à la fin de février prochain.

« Wahgnion a atteint la production commerciale le 1er novembre 2019 et a dépassé ses prévisions estimées entre 30 000 et 40 000 onces, avec un total de 47 492 onces d'or. Sabodala a dépassé sa prévision de production comprise entre 215 000 et  230 000 onces pour 2019 pour atteindre un volume de 241 276 onces d'or », a déclaré Paul Chawrun, chef de l'exploitation dans un communiqué du 7 janvier.

Depuis 2016, la compagnie aurifère parvient à atteindre des niveaux de production au-delà de ses prévisions, confirmant la haute teneur des gisements exploités principalement au Sénégal et au Burkina Faso.« Notre acquisition récemment annoncée du projet aurifère Massawa à haute teneur nous permettra de transformer le complexe Sabodala-Massawa en un producteur d'or. Nous nous attendons à ce que le complexe Sabodala-Massawa, et notre nouvelle mine, Wahgnion, augmentent considérablement notre production annuelle consolidée et soutiennent l'ambition de Teranga  de se positionner comme producteur d'or à bas prix et de niveau intermédiaire», a ajouté Richard Young, président et chef de la direction.

Dans les six mois suivant la clôture de l'acquisition de Massawa, Teranga Gold prévoit d'achever son étude de faisabilité mettant en évidence la production mise à jour et les coûts du Complexe aurifère Sabodala-Massawa, une usine de transformation, qui devrait contribuer à la hausse de la production d'or au-delà des prévisions initiales. En décembre 2019, Trenaga Gold a annoncé un accord pour acquérir 90 % de participation dans la mine d'or de Massawa pour près de 430 millions de dollars. Massawa était jusque-là détenu par le géant minier américain Barrick Gold et la compagnie sénégalaise de transports transatlantiques Afrique de l'Ouest (CSTTAO).

LatribuneAfrique

 

Rendu célèbre par sa libido phénoménale, Diego la tortue géante retrouvera en mars son île natale des Galápagos. Si la sous-espèce endémique Chelonoidis hoodensis a échappé à l'extinction, c'est en grande partie grâce à lui.

Sa retraite, il aura attendu un siècle pour pouvoir la prendre. Après avoir été recruté par le parc national des Galápagos pour engendrer des bébés tortues à foison pendant plus de 40 ans, Diego vient d'obtenir son passeport pour aller couler des jours heureux sur son île natale, Española, petit paradis inhabité de l'archipel équatorien où grouillent les passereaux et les iguanes marins.

Mission accomplie, ont annoncé les autorités du parc sur Facebook le 10 janvier dernier, fières du succès de leur programme de reproduction en captivité des tortues géantes Chelonoidis hoodensis lancé dans les années 1960. Succès en grande partie dû à la libido phénoménale dudit Diego.

Le tombeur à carapace est né sur l'île d'Española il y a 100 ans environ (les tortues géantes des Galápagos peuvent vivre plus de 150 printemps). Passé la vingtaine, il est arraché aux siens par une expédition scientifique, rapporte le parc national, cité par l'AFP. Direction le zoo de San Diego, en Californie.

Sur le point de s'éteindre

Pendant ce temps-là, rats, chats et cochons ravagent l'écosytème de l'îlot. Double peine pour les tortues géantes endémiques : jadis victimes du braconnage, voilà qu'elles n'ont plus rien à manger. Ne subsistent que douze femelles et deux mâles. Avant qu'il ne soit trop tard, le parc national décide de les rapatrier fissa à Santa Cruz, la plus peuplée des quatre îles habitées de l'archipel. Super Diego est alors appelé à la rescousse. 1977, il quitte la West Coast et s'envole pour l'Equateur.

 

Contrairement à son cousin Lonesome George - dernier représentant mâle des tortues de Pinta qui s'est éteint en 2012 sans avoir eu de descendance - Diego multiplie les parties de pattes en l'air. Naîtront des centaines de bébés Chelonoidis hoodensis. 1800 spécimens sont réintroduits sur Española, 2000 y vivraient aujourd'hui.

"Nous mettons fin au programme de conservation, peut-on lire sur le compte Facebook du Parque Nacional. Les actions mises en œuvre en parallèle telles que l'éradication des espèces invasives et la réintroduction de cactus (mets prisé des reptiles à carapace, ndlr), ont permis de restaurer l'écosystème originel. L'île réunit désormais toutes les conditions pour que la population de tortues se maintienne et continue de grandir normalement sans que nous ayons besoin d'y apporter de nouveaux individus élevés en captivité."

 

Après un passage obligé par la case "quarantaine" pour éviter de transporter des graines de plantes non-originaires d'Española, retour à la liberté prévu en mars prochain pour Diego et ses quatorze congénères reproducteurs, stars locales de la conservation.

GEO

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