Baye Salla Mar

Baye Salla Mar

C'est un véritable marché : l'air. Des bars à oxygène en plein pic de pollution à New Delhi, des bouteilles remplies de l'air pur des hautes montagnes... Certaines entreprises n'hésitent pas à jouer sur les peurs de la population face à la détérioration de l'atmosphère urbaine, sans aucune garantie sanitaire. Au-delà de cette façade, des grands groupes investissent en profondeur ce marché.

C’est un concept qui a fait les choux gras de la presse internationale. À New Delhi, en plein pic de pollution, un bar à oxygène a créé le buzz. Pour 500 roupies, soit plus de 6 euros, les utilisateurs peuvent s’offrir 15 minutes d’un cocktail d’oxygène au parfum de leur choix (menthe, lavande, citronnelle…). Le concept n’est pas nouveau. Comme le rappelle Check News, même en France, un bar à oxygène a ouvert, c’était en 2008. Face à la détérioration de l’air, certains ont senti le filon de ce business qui joue sur les peurs.

Outre les bars, des entreprises se sont lancées dans la commercialisation de bouteilles remplies d’air. C’est le cas de Swiss AirDeluxe, qui distribue, essentiellement en Asie, des bouteilles d’air des montagnes alpines. L’entreprise s’est même vu remettre cette année le Prix du transport le plus absurde par l’Initiative des Alpes. "Vendre de l’air des Alpes comme un bien de consommation est déjà en soi une idée choquante", a déclaré à France 3 Jon Pult, président de l’association. "Mais transporter ces bouteilles en aluminium ne contenant finalement que du vent provoque des émissions de CO2 totalement inutiles", ajoute-t-il. Car aujourd’hui rien ne prouve les bienfaits sur la santé de ces condensés d’oxygène.

Suez investi 10 millions d'euros 

Moins médiatiques que ces activités opportunistes, un vrai marché issu de grands groupes apparaît . Le 12 septembre dernier, à l’occasion de la Journée internationale de la qualité de l’air, Suez a annoncé la création d’un Pôle Air constitué d’une dizaine d’ingénieurs. Le groupe se concentre sur l’amélioration de la qualité de l’air extérieur. Trois axes de recherche ont été déployés.

La mesure de la qualité de l’air d’abord, via des microcapteurs qui permettent notamment de prédire les sources et les pics de pollution. Le traitement de l’air ensuite, avec la solution "IP’Air" déjà testée dans le métro parisien. "Cette technologie permet de capter les particules fines de l’air ambiant par un système d’ionisation positive", explique le groupe.

Surtout, Suez développe une innovation qui permet de transformer la pollution de l’air en énergie verte "grâce au pouvoir des microalgues combiné au principe de la photosynthèse". "D’ores et déjà plus de 10 millions d’euros ont été investis dans ce domaine. Les résultats de nos premières recherches nous confortent dans cette voie et nous incitent à accentuer nos efforts", a expliqué Jean-Marc Boursier, directeur général adjoint en charge des opérations de Suez.

La pollution de l'air, deuxième cause de décès dans le monde

L'autre géant de services à l'environnement, Veolia, s’est davantage focalisé sur la pollution de l’air intérieur, a présenté en septembre une offre dédiée. Le groupe a transposé les technologies destinées aux blocs opératoires des hôpitaux aux salles de classe dans les écoles, en majorité dépourvues de dispositif de ventilation et de traitement de l’air.

"De la même manière que Veolia a fait de l’accès à l’eau potable un levier essentiel de santé publique et de qualité de vie, le groupe a décidé d’engager son expertise et ses solutions pour une meilleure qualité de l’air intérieur", a déclaré le PDG de Veolia, Antoine Frérot. Le traitement de l’air est en effet un enjeu sanitaire majeur. La pollution de l’air est la deuxième cause de décès dans le monde avec 8,8 millions de morts dont 800 000 en Europe. 

Dix espèces d'oiseaux et de poissons ont vu leur état s'améliorer, selon le dernier inventaire publié par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Ils sont sortis de la liste rouge des espèces les plus menacées, signe que la nature peut reprendre ses droits si on lui en laisse une chance.

La conservation fonctionne et offre une lueur d’espoir dans la crise de la biodiversité. Selon le dernier inventaire des espèces menacées, publié par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) pendant la COP25, dix espèces animales, jusqu’alors sur la liste rouge, ont vu leur état s’améliorer. "Bien que nous sommes témoins de soixante-treize déclins d’espèces, le succès de ces dix améliorations réelles prouve que la nature peut se rétablir si on lui en laisse une chance", a déclaré la Dr Grethel Aguilar, directrice générale par intérim de l’UICN.

Parmi ces dix espèces en voie de rétablissement, on trouve huit espèces d’oiseaux et deux espèces de poissons d’eau douce. Le Râle de Guam, un oiseau autrefois commun sur l’Île de Guam, dans le Pacifique, avait été déclaré "éteint dans la nature". Grâce à un programme d’élevage en captivité de 35 ans, il est aujourd’hui établi sur l’île voisine des Cocos. L’oiseau est cependant toujours classé "en danger critique", à une étape seulement de l’extinction.

Le changement climatique, facteur de déclin

Dans l’océan Indien, la Perruche de l’Île Maurice poursuit elle aussi son processus de rétablissement. On en compte aujourd’hui plus de 750 à l’état sauvage et, dans cette actualisation, l’espèce a été reclassée comme "vulnérable". Deux espèces de poissons d’eau douce australiens, le Maccullochella macquariensis et le Galaxias pedderensis, ont également vu leur statut s’améliorer, après des décennies de mesures de conservation.

Malgré ces bonnes nouvelles, plus de 30 000 espèces animales et végétales sont aujourd’hui menacées d'extinction sur les plus de 110 000 répertoriées. Le changement climatique contribue à leur déclin en affectant leurs habitats et en augmentant la force et la fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes. Ainsi, 58 % des espèces de poissons d’eau douce d’Australie menacées d’extinction le sont directement à cause du changement climatique.

Le Requin nourrice à queue courte, originaire de l’ouest de l’Océan Indien, a vu ses populations diminuer d’environ 80 % en 30 ans en raison de la dégradation des récifs coralliens causée sous l’effet du réchauffement. L’oiseau national de la Dominique, l’Amazone impériale, est passée de "en danger" à "en danger critique" après l’ouragan Maria, en 2017, le plus fort ouragan jamais enregistré sur l’Île. On estime qu’il reste aujourd’hui moins de 50 individus matures dans la nature.

2020, année de la biodiversité

"L’année qui vient sera cruciale pour l’avenir de la planète. Le Congrès mondial de la nature de l’UICN en juin 2020 représente une étape clé pour définir le programme de travail mondial en matière de conservation nécessaire pour répondre à l’urgence dans laquelle se trouvent les espèces", estime Jane Smart, directrice mondiale du Groupe de conservation de la biodiversité de l’UIC.

2020 se présente en effet comme un moment clé pour la biodiversité. Le prochain Congrès mondial de la nature se tiendra à Marseille en juin, avant la réunion des parties de la Convention sur la diversité biologique – l’équivalent de la COP climat sur les enjeux de biodiversité – en octobre, en Chine. 

Le système métrique a depuis bien longtemps conquis le monde des échanges commerciaux, y compris dans les pays anglo-saxons. Pourtant le monde continue à parler de la consommation, des réserves et de la cotation du pétrole en termes de baril. Un volume de 42 gallons qui remonte à l’époque où le pétrole était encore au stade de l’artisanat.

Chaque jour, l’Humanité engloutit 100 millions de barils de pétrole pour ses besoins énergétiques, de transport, de pétrochimie… Cette unité de mesure, le baril, a de quoi surprendre. Pourquoi ne pas avoir choisi les litres ou les tonnes comme c'est le cas, plus classiquement, pour d’autres matières premières. Sans compter que le pétrole brut n’est plus transporté par baril depuis bien longtemps, les volumes étant tels que les pipelines de centaines de kilomètres ou les superpétroliers géants sont désormais nécessaires.

Ce baril remonte aux origines de l’utilisation du pétrole dans les années 1860 en Pennsylvanie aux États-Unis. Alors un secteur presque artisanal, le pétrole était transporté dans tout type de contenants, ce qui rendait les transactions difficiles à suivre. À la fin du XIXe siècle, les volumes croissant et les distances s’allongeant, les tous jeunes pétroliers ont décidé d’harmoniser un peu leurs usages en utilisant les tonneaux employés pour le transport de denrées alimentaires comme le poisson, le sel, des huiles, etc.

Ce sont les tonneaux de chêne utilisés pour livrer le Whisky qui vont gagner les faveurs du secteur, des contenants de 40 gallons. Par la suite, le volume sera légèrement augmenté à 42 gallons pour compenser les fuites et la volatilité inhérente à l’or noir. La norme est devenue mondiale. Un baril de pétrole correspond à 159 litres de pétrole. Cela signifie que l’Humanité utilise 15,9 milliards de litres d’huile de roche chaque jour.

Une organisation de défense des droits de l'Homme accuse Apple, Microsoft, Tesla, la maison mère de Google et Dell de profiter du travail d'enfants dans les mines de cobalt en République démocratique du Congo et a lancé une action collective à leur encontre aux États-Unis.

La plainte a été déposée dimanche par International Rights Advocates (IRA) devant un tribunal de Washington ; au nom de 14 victimes non identifiées, des membres de familles d'enfants tués dans l'effondrement de tunnels ou de murs, ou des enfants mutilés dans les mêmes circonstances. Le cobalt est un métal rare, crucial pour la fabrication des batteries de téléphones portables et des véhicules électriques. Mais les conditions d'extraction et de commercialisation en RDC, premier producteur mondial, sont vivement contestées.

Selon la plainte, les entreprises poursuivies sont tout à fait au courant des conditions dans lesquelles le cobalt est extrait. "Si les enjeux n'étaient pas aussi graves", il serait "tentant de rire" des mesures dérisoires qu'elles ont proposées pour y remédier, est-il écrit dans le document. L'association pense ajouter d'autres groupes à la liste.

Premier producteur mondial

"L'explosion du secteur des technologies a conduit à une explosion de la demande en cobalt", explique IRA dans un communiqué. Or le cobalt est "exploité en RDC selon des conditions dignes de l'Âge de pierre, extrêmement dangereuses, par des enfants qui sont payés un ou deux dollars par jour pour fournir le cobalt servant aux onéreux gadgets fabriqués par certaines des plus riches entreprises au monde", poursuit l'association.

La RDC, qui regorge de ressources minières, produit la moitié du cobalt mondial. Mais l’État reste l'un des pays les moins développés au monde. Et la richesse du sous-sol contribue à alimenter les conflits armés qui déchirent depuis plus de 20 ans l'Est du pays.

La Rédaction avec AFP

Il y a encore dix ans, les forêts de Cheran, dans le sud-ouest du Mexique, flambaient. Depuis la révolte de ses indigènes contre les bûcherons de mèche avec les narcotrafiquants, elles renaissent.

Une lutte à mort qui a permis aux troncs sectionnés puis délibérément carbonisés par ces criminels de renaître de leurs cendres.

Mais depuis, les indigènes qui y vivent, se sont barricadés.

"Tout repousse, tout est reboisé. Cela nous a causé beaucoup de travail pour restaurer l'environnement", explique à l'AFP Luz Torres, une Indienne de 43 ans aux joues écarlates.

Depuis qu'elle a déposé les armes, elle se plie avec fierté aux tâches ménagères qu'elle alterne avec le jardinage bio sa collection de plantes médicinales.

Mais le large sourire s'efface lorsqu'elle évoque avec effroi les rondes des bandits armés de kalachnikovs, dans les rues de Cheran.

 

Jusqu'à ce matin du 15 avril 2011. Ce jour-là, elle s'en souvient, les cloches de l'église se mirent à sonner. C'était le signal de la révolte.

Tous les habitants furent sommés de barrer les accès de la ville aux narcos et à leurs acolytes.

"L'abattage des arbres a été dévastateur. Personne ne disait rien", raconte Luz.

- L'épée Purépecha -

Mais le pire, se souvient cette mère de trois enfants, "c'est lorsqu'ils nous ont dit qu'ils prendraient les femmes et s'installeraient dans nos maisons".

"C'était inconcevable", s'insurge sous couvert d'anonymat une autre membre de la communauté, porteur d'un calibre 9 mm.

C'est en 2008 que commence la destruction méthodique des forêts de Cheran.

A cette époque, les narcos ont intégré le vol de bois dans leur modèle économique.

Au début de la révolte, deux indigènes ont trouvé la mort dans des échanges de tirs avec les tueurs, puis six autres les années suivantes.

 

Depuis, les choses ont changé. Cheran s'est doté de son propre contingent de gardes forestiers. La plupart sont armés de fusils de calibre 7.62.

"Maintenant, nous sommes tous tranquilles", se félicite la femme au pistolet.

Huit ans après le début du soulèvement, les premiers résultats sont là: les indigènes ont réussi à reboiser plus de la moitié des 12.000 hectares de pins détruits par les gangs.

A Michoacan, des années auparavant, des groupes de narcos avaient provoqué une spirale de violence.

Les Indigènes ont vite compris qu'ils ne pouvaient rester les bras croisés.

Fort du mythe de l'épée Purépecha qui servit à défendre leur territoire, ils se sont organisés.

Car à Cheran, la police, l'armée et les politiciens sont invisibles.

- "Déchets balancés n'importe où" -

Parmi les principes "écologiques" appliqués par la communauté indigène, figure en bonne place l'interdiction de cultiver des avocats, avides d'eau.

Pourtant très rentable, cette activité peut générer des millions de dollars de chiffre d'affaires annuel du fait de la demande forte des Etats-Unis et du Japon, notamment.

Mais ici, qui dit avocat dit trafic de drogue.

"Lorsque les bandits sont arrivés, ils coupaient les arbres puis brûlaient ce qui restait", se souvient Miguel Macias, 62 ans, pépiniériste.

"L'avocat, c'est tout le contraire du pin qui nous donne de l'eau, de l'oxygène", ajoute-t-il. "Nous sommes désormais sur une pinède en forme d'îlot. C'est notre combat", martèle Macias.

La tâche est d'autant plus difficile que Michoacan est l'un des plus gros Etats producteurs d'avocats au Mexique.

"Le plus grave, c'est la modification de la nature des sols", met en garde Jaime Navia, directeur de l'organisation Gira chargée du développement rural.

Samuel Martinez passe sa main sur son front dégoulinant. Il vient de finir une harassante journée à l'usine locale de tri des déchets. Mais dans ce cas précis, "usine" est sans doute un grand mot.

 

L'équipement est rudimentaire: des protections limitées, un seul grand tamis rouillé et à moitié cassé pour filtrer les ordures et fabriquer du compost, sans oublier des salaires de misère.

Pourtant Martinez se sent honoré du rôle qu'il tient dans sa communauté qui a voté en faveur d'une politique de "zéro déchets" dans les rues.

"Je suis fier parce qu'il y a d'autres communautés où des déchets sont balancés n'importe où", dit-il.

© 2019 AFP

Une nappe de 2.300 litres de diesel issus du naufrage d'une barge dans un port des Galapagos a été "maîtrisée", ont annoncé dimanche les autorités de l'Equateur, qui avaient activé un plan d'urgence pour protéger cet archipel inscrit au Patrimoine naturel de l'humanité.

"La situation est sous contrôle et un ensemble d'actions ont été déployées pour atténuer les éventuels impacts" de l'accident, a indiqué le service de communication de la présidence de la République dans un communiqué. "L'opération d'intervention a maîtrisé la nappe" de carburant, a-t-il affirmé.

L'accident, qui a fait un blessé, est survenu dans un port de l'île de San Cristobal. Une grue s'est effondrée lors du chargement d'un conteneur sur la barge et cette dernière, déstabilisée par le choc, a chaviré et a coulé, tout comme la grue.

 

Des personnels militaire et environnemental "ont mis des barrières de contention et des chiffons absorbants pour réduire le risque environnemental dû au naufrage de la barge Orca, avec un stock de 600 gallons de diesel", avait annoncé plus tôt sur son compte Twitter le Parc national Galapagos (PNG), chargé de la protection de cette réserve naturelle.

"C'est ainsi qu'on a évité la dispersion de tout produit pouvant sortir du bateau", a souligné la présidence dans son communiqué.

"Les travaux de récupération de ce diesel sont en cours et le processus de remise à flot (de la barge et de la grue, ndlr) viendra ultérieurement", a dit pour sa part à la presse Norman Wray, le représentant de l'exécutif sur l'archipel.

"On observe un épanchement de combustible, les membres de l'équipage de la péniche se lancent à la mer pour sauver leurs vies", avait signalé ECU 911, le service de sécurité des îles, situées à 1.000 kilomètres du continent et dotées d'un des écosystèmes les plus fragiles de la planète.

 

La même embarcation, dont la fonction est de transporter du carburant et des matériaux de construction vers les îles, avait déjà subi un naufrage en février 2018, en raison de la décompensation du poids dans un port riverain du fleuve Guayas.

L'archipel des Galapagos tire son nom des tortues géantes qui vivent dans le Pacifique équatorien, et font partie de la réserve de biosphère qui a servi au naturaliste anglais Charles Darwin pour développer la théorie de l'évolution des espèces.

© 2019 AFP

Les écoles de la province de Téhéran vont garder portes closes jusqu'à vendredi en raison d'un taux élevé de pollution atmosphérique, ont annoncé les autorités iraniennes, prolongeant la fermeture décidée samedi et prévue initialement pour durer deux jours.

Lundi, un épais nuage grisâtre enveloppe encore la capitale iranienne, pour la troisième journée consécutive, oblitérant totalement les montagnes de l'Alborz qui la dominent.

"Toutes les écoles de la province de Téhéran (...), à part dans les secteurs de Firuzkuh et Damavand, seront fermées toute la semaine en raison de l'augmentation de la pollution atmosphérique", a dit lundi à la presse le gouverneur de Téhéran, Anoushiravan Mohseni-Bandpey.

Il a ajouté que les prévisions montraient que "la densité des polluants" allait "s'accroître dans les métropoles".

 

Entre dimanche et lundi midi, la concentration en particules fines (PM2,5) a été de 147 microgrammes par mètre cube en moyenne sur 24 heures, selon le site web gouvernemental air.tehran.ir.

Ce taux est près de six fois supérieur au taux maximum de 25 µg/m3 en moyenne sur 24 heures recommandé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Tous les ans entre novembre et février, la pollution atmosphérique atteint des pics à Téhéran --agglomération de quelque 8,5 millions d'habitants située entre 1.400 et 1.800 mètres d'altitude-- en raison du phénomène dit d'"inversion thermique": l'air froid en altitude empêche l'air chaud et pollué de se dégager.

Dans la province d'Alborz (nord), les écoles sont également fermées pour la semaine, a indiqué son vice-gouverneur, cité par l'agence officielle Irna.

La mesure vise à empêcher les bus scolaires de circuler et d'éviter l'exposition des enfants à la pollution.

 

Les écoles de la province de Téhéran avaient déjà été fermées les 15 et 16 décembre derniers pour les mêmes raisons.

Mais fermer les écoles n'a "pas aidé à améliorer la qualité de l'air de Téhéran", a écrit lundi le quotidien Donya-e Eqtesad, évoquant "la plus petite mesure nécessaire" que les autorités pouvaient prendre.

Le chef du système judiciaire, Ebrahim Raisi, a qualifié la mesure de "sédatif" et appelé à s'attaquer aux "racines" du problème.

Le maire de Téhéran, Pirouz Hanatchi, a appelé à cibler les industries utilisant "du mazout et de l'essence".

Les principales cause de la pollution sont les véhicules lourds, les motos, les raffineries et les centrales thermiques, selon un rapport publié en 2018 par la Banque mondiale.

Selon des chiffres officiels publiés dans la presse iranienne, la pollution de l'air provoque chaque année 30.000 décès en Iran.

© 2019 AFP

Financé à hauteur de 43,1 millions d'euros, le projet de zone de transformation agro-industrielle de la région naturelle de Casamance (Ziguinchor, Sédhiou et Kolda est un projet pilote qui sera mis en œuvre sur une durée de cinq ans pour un coût total de 88 millions d'euros.

Le Conseil d'administration de la Banque africaine de développement (BAD) vient d'approuver cette semaine approuvé 43,1 millions d'euros en faveur du projet de zone de transformation agro-industrielle (PZTA-Sud ou Agropole Sud). Le projet Agropole Sud est situé dans la région naturelle de Casamance (Ziguinchor, Sédhiou et Kolda), au sud du Sénégal et qui recèle d'importantes potentialités agro-industrielles.

Projet pilote, le PZTA-Sud sera mis en œuvre sur une durée de cinq ans pour un coût total d'environ 87,75 millions d'euros et fait intervenir d'autres parties prenantes comme la Banque islamique de développement (27,85 millions d'euros), et l'Etat sénégalais (16,8 millions d'euros).

Les trois composantes prévues sont l'appui à la mise en place d'un écosystème des affaires favorable à l'investissement privé dans l'agro-industrie, l'amélioration durable des capacités des producteurs des filières agro-industrielles ; ainsi que la coordination, la gestion et le suivi-évaluation, détaille un communiqué de la BAD.

14 500 emplois directs et 35 000 indirects

Parmi les résultats attendus figurent la création d'environ 14 500 emplois directs ainsi que 35 000 emplois indirects ciblant les femmes et les jeunes (dont 50% femmes et 60% jeunes). Le projet touchera globalement, selon les prévisions, 65 000 ménages soit environ 365 000 personnes.

Pour arriver à cela le projet prévoit un l'accroissement de l'investissement privé, grâce aux facilités prévues : écosystème des affaires plus favorable, construction d'un parc agroindustriel central (à Adéane), de 3 modules régionaux (à Bignona, Sédhiou et Kolda) et de 5 plateformes d'agrégation et de services. Il prévoit également le renforcement des capacités des acteurs des chaînes de valeur des filières agro-industrielles parmi lesquelles la mangue, l'anacarde, le maïs et les produits forestiers non-ligneux.

« Le projet agropole Sud aidera au développement du secteur agricole dans cette zone riche de la Casamance et contribuera ainsi à l'inclusion économique et sociale. C'est un projet très important pour valoriser les potentialités agricoles de la zone ciblée, augmenter le taux de transformation industrielle des produits agricoles et améliorer la qualité de vie des populations de la Casamance », a souligné Atsuko Toda, directrice du financement agricole et développement rural de la BAD.

Pour rappel, le PZTA-Sud s'inscrit dans le cadre du Plan Sénégal émergent (PSE) notamment dans sa partie « transformation structurelle de l'économie et à la croissance » et fait partie intégrante du volet industriel du PSE qui prévoit notamment la mise en place de « trois agropoles intégrées et compétitives ».

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