Baye Salla Mar

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La tempête Dennis qui a balayé dimanche le Royaume-Uni a provoqué la mort d'un homme tombé dans la rivière Tawe dans le sud du Pays de Galles placé en alerte rouge, et des centaines d'avions ont été cloués au sol.

En France, près de 45.000 foyers étaient toujours privés d'électricité dimanche soir dans le nord-ouest du pays après le passage de la tempête qui a perturbé le trafic ferroviaire.

Un record a été établi en Angleterre avec le "plus grand nombre d'alertes et d'avertissements en cours contre les inondations jamais enregistrés", a indiqué un directeur de l'Agence environnementale (EA) dans un tweet, en dénombrant 594 dans une zone allant du sud de l’Écosse à la Cornouailles (sud-ouest de l'Angleterre).

L'Institut météorologique britannique (MET) a émis dimanche une alerte rouge dans le sud du Pays de Galles en raison des fortes pluies liées à Dennis -- une première pour des pluies depuis décembre 2015.

 

Ce niveau d'alerte le plus élevé équivaut à "des conditions météorologiques dangereuses" présentant "un danger de mort", des risques de perturbations dans l’approvisionnement en énergie et de dommages aux infrastructures.

"Nous exhortons les gens à faire attention et à prendre leurs dispositions pour être en sécurité", a déclaré Jeremy Parr, le responsable de la gestion des risques d'inondations au sein de l'organisme gouvernemental gallois chargé des ressources naturelles.

Plusieurs centaines de vols à destination ou au départ de l'ensemble du Royaume-Uni sont cloués au sol, ont annoncé les compagnies British Airways et EasyJet.

La circulation des trains a aussi été suspendue dans le sud du Pays de Galles, en raison de la présence d'eau sur les voies.

Dans la même région, la ville d'Aberdaron a subi des vents de plus de 145km/h et, au barrage de Cray Reservoir, il est tombé 132,8 mm de pluie entre samedi matin 7h et dimanche matin 8h00. Soit l'équivalent de plus d'un mois de précipitations locales (110,8 mm en moyenne en février), a expliqué le MET sur son site internet.

 

- Déploiement de l'armée -

Au début de la tempête samedi, deux corps ont été repêchés au large de la côte sud de l'Angleterre, dans une mer agitée. Les circonstances dans lesquelles ces morts sont survenues restent à établir.

La police de Brighton a déclaré activement rechercher une femme d'une vingtaine d'années, qui a été aperçue entrant dans l'eau dimanche vers 02H45.

Le ministère de la Défense a déployé l'armée dans le West Yorkshire, une zone du nord de l'Angleterre durement touchée le weekend précédent par les inondations provoquées par la tempête Ciara.

Plusieurs compétitions sportives prévues pour dimanche, dont la Coupe d'Angleterre féminine de football, des matchs de rugby et des courses de chevaux, ont été annulées.

"La tempête devrait se poursuivre et l'eau devrait atteindre son niveau maximal lundi et mardi", a prévenu la Croix-Rouge britannique, demandant aux "gens de se tenir prêts comme si le pire allait arriver".

 

En France, les 700 passagers d'un train à grande vitesse entre Nantes (ouest) et Paris, bloqué par un arbre tombé sur les voies, devaient être transbordés dans la nuit de dimanche à lundi. Un autre TGV parti également de Nantes à destination de Lille (nord) et Strasbourg (est) a lui immobilisé en raison d'un défaut d'alimentation électrique lié à la tempête.

© 2020 AFP

Si la reconnaissance des problèmes liées au changement climatique date des années 80, le premier accord international sur le climat, le Protocole de Kyoto, n'est entré en vigueur qu'en 2005, sans la plupart des plus gros pollueurs comme les États-Unis, le Canada, la Chine ou l'Inde. 15 ans plus tard, la COP26 qui se tiendra en fin d'année est décisive pour que l'Accord de Paris, qui a succédé au Protocole de Kyoto, ne soit pas à son tour un échec.

Il aura fallu attendre huit ans entre l’adoption du Protocole de Kyoto en 1997 et son entrée en vigueur le 16 février 2005. Et même 17 ans si l’on prend comme date de départ la naissance du Giec, le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Après un premier rapport sonnant l’alerte, le Sommet de la Terre de 92 à Rio lance la Convention cadre des Nations-Unies sur le changement climatique (Ccnucc), première tentative mondiale pour faire face au réchauffement climatique. Elle est à ce jour ratifié par 196 pays et l’Union européenne, soit la totalité de la planète.

Mais elle ne comporte aucune mesure juridiquement contraignante. C’est pourquoi les États membres s’accordent pour adopter le Protocole de Kyoto qui fixe des objectifs individuels de réduction des émissions pour les pays industrialisés sur le principe d’une "responsabilité commune, mais différenciée". Il devient ainsi le premier accord international sur le climat avec deux périodes d’engagements, entre 2008 et 2012, puis entre 2013 et 2020. 36 pays et les membres de l’Union européenne se sont engagés à réduire collectivement les émissions mondiales de gaz à effet de serre de 5 % d’ici 2012 par rapport à 1990. 

L'amendement de Doha toujours pas ratifié

Son application va être un long chemin semé d’embûches. Si les objectifs sont atteints haut la main sur la première période, avec une baisse des émissions de 24 %, c'est sans compter sur les deux plus gros pollueurs puisque les États-Unis ne ratifient jamais le texte et le Canada s'en retire à la dernière minute. Il faut aussi préciser que le bilan inclut les États de l’ancien bloc de l’Est, qui ont vu leur économie s’effondrer autour de 1990, entraînant une chute drastique de leurs émissions. En prenant en compte ces trois facteurs, la baisse réelle des émissions ne serait que de 4 %.

L’amendement de Doha au Protocole de Kyoto, adopté en 2012, était censé le prolonger jusqu’en 2020. Mais à ce jour, il n’est pas encore entré en vigueur, faute de ratifications suffisantes. La France ne l’a ratifié qu’en novembre 2017. Paradoxalement, l’accord de Paris signé en décembre 2015, qui succède au Protocole de Kyoto et qui s'adresse cette fois à tous les pays, est entré en vigueur avant, un an seulement après son adoption.

La COP26 de novembre à Glasgow, au Royaume-Uni, sera décisive pour que l’Accord de Paris ne subisse pas le même sort que le Protocole de Kyoto. "Ce que je peux garantir c'est que c'est absolument notre priorité numéro un en tant que gouvernement", a martelé le Premier ministre britannique Boris Johnson. "100% de nos efforts sont engagés pour que ça marche. Nous prenons cette responsabilité très au sérieux", a-t-il assuré. Il vient de désigner un nouveau président pour la COP26 après le limogeage controversé, début janvier, de Claire Perry O'Neill. Alok Sharma, ancien secrétaire d'État au développement international, lui succédera.

NOVETHIC

Le groupe minier Vale, l'entreprise de certification allemande TUV SUD et 16 responsables des deux entreprises ont été renvoyés vendredi devant la justice brésilienne pour la rupture du barrage de Brumadinho, qui a fait 270 morts il y a un an.

Parmi les accusés figurent Fabio Schvartsman, ex-patron de Vale, ainsi que des directeurs, des géologues ou des ingénieurs liés à la compagnie minière ou à TUV SUD, pour "homicide volontaire" et "crime environnemental", selon le tribunal de l'Etat de Minas Gerais (sud-est). Ils encourent de 12 à 30 ans de prison.

Les chefs de crime environnemental ont également été retenus contre les deux entreprises.

Le parquet estime que Vale connaissait les risques et la situation du barrage. De son côté, TUV SUD, aurait selon les procureurs, "produit de faux certificats de stabilité".

Le procès devrait donc s'ouvrir prochainement.

La rupture du barrage a libéré des millions de tonnes de résidus miniers qui ont englouti toute une région et provoqué un désastre écologique majeur.

Un an après la tragédie, 259 corps ont été retrouvés dans l'océan de boue toxique et les pompiers continuent de rechercher les 11 cadavres encore ensevelis.

Dans tout le pays, les barrages de type Brumadinho -- dont la hauteur augmente avec l'accumulation de résidus miniers -- devront être démantelés d'ici à 2023.

Vale a déjà commencé à verser des indemnités aux victimes, à hauteur de deux milliards de réais (435 millions d'euros).

L'entreprise avait déjà été impliquée dans une autre tragédie de ce type.

Le 5 novembre 2015, le barrage de Fundao, géré par Samarco, joint-venture du groupe brésilien et de l'Anglo-australien BHP, avait libéré brutalement dans la nature 40 millions de mètres cube de déchets hautement toxiques, faisant 19 morts et causant des dégâts environnementaux sans précédent au Brésil.

© 2020 AFP

L'Indien Rajendra Pachauri, ancien président du groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (Giec) de l'ONU, est décédé jeudi à l'âge de 79 ans, a annoncé sa famille.

Pachauri était salué pour sa contribution pendant des décennies à la recherche scientifique mondiale sur le réchauffement climatique, notamment à la tête du Giec qui avait reçu le prix Nobel de la paix en 2007 sous sa présidence.

Sa fin de sa carrière avait cependant été ternie par des souçons d'agression sexuelle, pour lesquelles une procédure judiciaire était en cours en Inde. Ces accusations émanant d'une collègue, qu'il démentait, l'avaient forcé à démissionner de la présidence du Giec en 2015.

Formé comme ingénieur et économiste dans des universités prestigieuses en Inde et aux États-Unis, Pachauri tirait particulièrement la sonnette d'alarme sur les conséquences du réchauffement climatique dans les nations les plus pauvres.

 

En récompensant le Giec aux côtés de l'ancien vice-président américain Al Gore en 2007 pour leur travail sur le climat, le comité Nobel avait salué la façon dont ils avaient posé "les fondations pour les mesures nécessaires à contrer un tel changement".

Nitin Desai, directeur de The Energy and Resources Institute, un prestigieux centre d'études indien sur l'environnement que Pachauri a longtemps dirigé, a salué sa contribution "sans parallèle" à la campagne internationale pour le développement durable.

"Son leadership du Giec a posé les bases de la discussion actuelle sur le changement climatique", a-t-il déclaré.

Rajendra Pachauri s'est éteint jeudi soir dans un hôpital de la capitale indienne New Delhi où il avait été opéré du cœur cette semaine.

© 2020 AFP

Plus de soixante ans après l'exploitation de ses riches gisements d'or et d'argent, la forêt de La Tigra, à une quinzaine de kilomètres de la capitale du Honduras, exhibe encore ses plaies.

Déclarée réserve forestière en 1980, La Tigra a été livrée de 1880 à 1954 au groupe minier américain The New York and Rosario Mining Company. Les 24.000 hectares de la réserve sont habités par des félins, des cervidés, des singes, des reptiles et une multitude d'oiseaux, dont le très rare et farouche quetzal.

Mais aujourd'hui encore, malgré leur reconquête par la végétation, les effondrements de galeries et de tunnels entre les roches ouvertes à la dynamite témoignent de la violence infligée à la terre.

La forêt "a regagné la zone centrale (de l'exploitation) ainsi que celle du campement (des travailleurs). Les vestiges de galeries se sont adaptés à l'environnement naturel, et sont même devenus des attractions touristiques, mais les eaux restent contaminées" par des métaux lourds, prévient Carlos Espinal, spécialiste de la protection de l'environnement.

 

"Il faudra entre 200 et 300 ans pour que les substances nocives soient éliminées de l'eau. En certains endroits, rien ne pousse, même pas les mauvaises herbes", déplore-t-il.

La restauration de l'environnement naturel est un processus "lent et de long terme", souligne la biologiste Marlenia Acosta. Les mesures prises par les spécialistes sont certes utiles, mais la régénération de la forêt "est plus du fait de la nature que de l'action humaine", reconnaît-elle.

- Un consulat américain -

C'est vers 1880 que les frères Washington et Louis Valentine, des Américains, fondèrent --avec le président hondurien de l'époque, Marco Aurelio Soto, et le général Enrique Gutierrez-- leur société pour exploiter les richesses du sous-sol de La Tigra, explique à l'AFP Carlos Espinal.

Jusqu'à 15.000 hommes travaillèrent dans le labyrinthe de tunnels horizontaux et verticaux creusés pour parvenir aux filons. Mineurs et minerais étaient transportés par deux trains électriques tandis que trois petites centrales électriques alimentaient les installations. Celles-ci comptaient des ateliers, des kilomètres de tuyauteries, une usine de traitement du minerai au cyanure...

C'est aussi toute une petite ville qui fut érigée, avec son quartier pour les cadres, une école, des courts de tennis, une piscine, un hôpital... et même un consulat américain.

Une fois coulé en lingots de 54 kg, le minerai était acheminé à dos de mules jusqu'à Tegucigalpa avant d'être exporté vers les Etats-Unis. En 74 années d'exploitation, ce sont 6,5 millions de tonnes de minerai, pour une valeur de 100 millions de dollars de l'époque, qui ont été arrachés ici à la terre, selon les archives conservées sur place.

De toute cette effervescence ne reste aujourd'hui que San Juancito, devenu un quartier de la grande banlieue de Tegucigalpa d'à peine 1.500 habitants. "C'est un village fantôme. Ici il n'y a pas de travail, il n'y a rien", se lamente Marco Seaman, qui, à l'âge de 60 ans, hante les étroites rues pavées de San Juancito.

© 2020 AFP

Pluies torrentielles, vents violents: la tempête Dennis balaye dimanche le Royaume-Uni, clouant au sol des centaines d'avions pendant que l'armée est mobilisée et le sud du Pays de Galles en alerte rouge, la météo y présentant un "danger de mort".

Dimanche matin, près de 200 alertes inondations avaient été mises en place, sur une zone s'étendant du sud de l’Écosse à la Cornouailles (sud-ouest de l'Angleterre). A Aberdaron, dans le sud du Pays de Galles, des vents de plus de 145 km/h ont été enregistrés.

Plusieurs centaines de vols à destination ou au départ de l'ensemble du Royaume-Uni sont cloués au sol, ont annoncé les compagnies British Airways et EasyJet. Le service ferroviaire a aussi été suspendu dans le sud du Pays de Galles, en raison de la présence d'eau sur les voies.

L'Institut météorologique britannique (Met) a placé dimanche matin le sud du Pays de Galles en alerte rouge, le niveau d'alerte le plus élevé, à cause des fortes pluies liées à la tempête Dennis. Une première concernant les pluies depuis décembre 2015.

 

Une alerte rouge équivaut à "des conditions météorologiques dangereuses" présentant "un danger de mort", des risques de perturbations dans l’approvisionnement en énergie et des dommages aux infrastructures.

"Nous exhortons les gens à faire attention et à prendre leurs dispositions pour être en sécurité", a déclaré Jeremy Parr, responsable de la gestion des risques d'inondations au sein de l'organisme gouvernemental gallois chargé des ressources naturelles.

Au barrage de Cray Reservoir, dans le sud du Pays de Galles, il est tombé 132,8mm de pluie entre samedi matin 7h et dimanche matin 8h00, soit l'équivalent de plus d'un mois de précipitations sur cette région (110,8mm en moyenne en février), détaille le MET sur son site internet.

Samedi, le ministère de la Défense a déployé l'armée dans le West Yorkshire, une zone dans le nord de l'Angleterre durement touchée le weekend précédent par les inondations liées à la tempête Ciara.

 

Deux corps ont été repêchés très tôt samedi matin au large de la côte sud de l'Angleterre, dans une mer agitée, au début de la tempête. Il n'est pas encore clair si les circonstances de ces décès sont liées à la tempête Dennis.

© 2020 AFP

Neutraliser les rayons du soleil, ensemencer les nuages, changer la composition chimique des océans… face à la difficulté de diminuer nos émissions de gaz à effets de serre, la tentation grandit de manipuler le climat grâce à la technologie. Solution de dernière chance ou dangereuse fuite en avant ?

Pour ne pas tous griller d’ici la fin du siècle, il faudrait diminuer nos émissions de gaz à effets de serre de 7,6 % par an au niveau mondial, a rappelé un rapport des Nations unies en novembre 2019… Certes, ces émissions auront progressé un peu moins vite en 2019 qu’en 2018 (+ 0,6 %, au lieu de + 2,1 %). Mais rien n’y fait.

 
Malgré des investissements record dans les énergies renouvelables et des manifestations monstres pour le climat, nous ne parvenons pas, aujourd’hui, à changer de modèle.
 
Fin de la partie ? Pas pour les défenseurs de la géo-ingénierie. Eux assurent que l’homme, grâce à son génie, peut enrayer les phénomènes climatiques qui menacent sa survie. Et ainsi réparer ce qu’il a abîmé, sans forcément devoir changer de mode de vie.

LA GÉO-INGÉNIERIE : LA SOLUTION ?

Sous l’impulsion d’ingénieurs et de businessmen, l’idée de manipuler les conditions météo et le climat s’impose peu à peu dans les mondes économique et politique comme une solution à l’urgence. Et ce, même si ses bases scientifiques restent souvent floues et les risques réels – au point que la géo-ingénierie fait l’objet depuis 2010 d’un moratoire des Nations unies, avec une exception pour les expérimentations scientifiques à petite échelle.
 
Le sujet souffre d’un manque cruel d’information et de débat, y compris dans les pays dits démocratiques. En décembre 2019, le budget annuel adopté par le Congrès américain a pour la première fois, et en toute discrétion, attribué un financement à un projet de géo-ingénierie prévoyant des "interventions climatiques solaires".
Aux États-Unis, mais aussi en Europe, les initiatives se multiplient, issues d’universités ou d’instituts privés, voire d’industriels des énergies fossiles ou de milliardaires, Bill Gates en tête. Leurs objectifs sont variés : limitation du rayonnement solaire, captage et stockage du CO2 atmosphérique, manipulation des sols, des roches, des plantes, des océans, du plancton, des courants, modification de la pluie, de la grêle, des tempêtes… Sans parler des tentations militaires de maîtriser les éléments, qui ne datent pas d’aujourd’hui, et qui restent bien évidemment secrètes.
 

UNE SOLUTION ENVISAGÉE PAR LE GIEC

Même le très respecté GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a intégré dans ses derniers rapports d’hypothétiques "technologies à émissions négatives", sans lesquelles on ne pourrait dès à présent plus limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C, voire à 2 °C en 2100 par rapport à l’ère pré-industrielle… Et selon l’ONG nord-américaine ETC Group, qui s’en inquiète, il est prévu que le prochain grand rapport du GIEC, programmé pour 2021-2022, examine en détail de nombreuses techniques de géo-­ingénierie.
 
Quand certains rêvent de salut technologique, d’autres y voient la fuite en avant d’un être humain pris d’hubris, désirant coûte que coûte dompter la nature, refusant de se plier à ses limites et contraintes. Pour y voir plus clair et vous faire votre avis sur la question, We Demain vous invite à un tour d’horizon de ces projets qui, pour certains, semblent tout droit sortis de films de science-fiction.
 
wedemain

Le volcan Merapi en Indonésie, l'un des plus actifs au monde, est entré en éruption jeudi et a craché de la lave incandescente et de la fumée qui a formé un large panache de plus de 2.000 mètres dans le ciel.

Les autorités n'ont pas relevé le niveau d'alerte du volcan après cette éruption survenue tôt le matin, mais ont appelé les compagnies aériennes à la prudence.

Les habitants de la région ont reçu l'instruction de ne pas s'approcher à plus de trois kilomètres du cratère du Merapi, proche de la capitale culturelle de l'Indonésie, Yogyakarta, sur l'île de Java.

Des cendres volcaniques sont tombées sur une zone de 10 km2 autour du volcan, selon le Centre de prévention des risques volcaniques etgéologiques.

En 2010, le Mont Merapi avait connu une éruption majeure qui a provoqué la mort de plus de 300 personnes et contraint plus de 280.000 habitants à évacuer.

C'était l'éruption la plus puissante depuis celle de 1930 qui a fait quelque 1.300 morts, tandis qu'une explosion en 1994 a fait 60 victimes.

L'archipel d'Asie du Sud-Est compte plus de 17.000 îles et îlots et près de 130 volcans actifs.

 

L'Indonésie se trouve sur la ceinture de feu du Pacifique, où la friction des plaques tectoniques provoque de fréquents séismes et éruptions volcaniques.

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