Baye Salla Mar

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Un prêt de 20 millions d'euros, accordé par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement au Crédit du Maroc, permettra d'accompagner les PME qui investissent dans des solutions vertes.

L'Union européenne et le Fonds vert pour le climat (GCF) viennent de valider leur soutien financier aux petites et moyennes entreprises (PME) du Maroc qui bénéficieront d'une ligne de crédit de la Banque européenne pour la reconstruction et le de développement (BERD). Celle-ci a mis à disposition du Crédit du Maroc un prêt de 20 millions d'euros dédié aux investissements verts et au développement des chaînes de valeur.

Les fonds de la BERD seront accordés en tant que sous-prêts aux entreprises locales qui prévoient d'investir dans des solutions d'efficacité énergétique et de développer leur participation aux chaînes de valeur régionales.

Les solutions éco-énergétiques aideront les PME à accroître leur compétitivité et à accéder à de nouveaux marchés. Ces dernières devraient également bénéficier de l'accompagnement d'experts dans les investissements verts.

Au Maroc, la Banque aurait fait ses preuves dans la mise en œuvre réussie de lignes de crédit pour l'efficacité énergétique telles que le mécanisme marocain de financement de l'énergie durable (MorSEFF). Le royaume chérifien est membre fondateur de la BERD et est devenu un pays d'opérations en 2012. À ce jour, la Banque a investi environ 2 milliards d'euros dans le pays à travers 60 projets.

LTA

C'est la pire invasion de criquets depuis 25 ans. L'Afrique de l'est est envahie par des essaims qui dévorent ses récoltes et menacent la sécurité alimentaire de toute la région. Un petit groupe peut avaler la nourriture nécessaire à 35 000 personnes. Une situation dramatique qui est aggravée par le réchauffement climatique : l'humidité et la chaleur favorisent la prolifération de ces insectes.

 

Ce sont des images impressionnantes. Des milliards de criquets, formant d’importants nuages noirs, s’abattent actuellement sur les récoltes des paysans en Éthiopie, au Kenya ou encore en Somalie. Des essaims de criquets pèlerins "d’une ampleur et d’une capacité destructrice jamais vues", alerte l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). "Il s’agit désormais d’une situation de portée internationale qui menace la sécurité alimentaire de l’ensemble de la sous-région (de l’Afrique de l’est, NDR)", prévient l’organisation. 

Un seul essaim de ces criquets affamés couvre une surface de 2 400 km², soit la taille du Luxembourg, note la FAO. Un essaim moyen peut ainsi détruire en une seule journée les cultures permettant de nourrir 35 000 personnes. Face à cette désastreuse situation, la Somalie a déclaré une "urgence nationale" alors que les insectes dévastent l'approvisionnement alimentaire dans l'une des régions les plus pauvres et les plus vulnérables du monde. Cette invasion "constitue une menace majeure pour la fragile situation de la sécurité alimentaire en Somalie", a indiqué le 2 février le ministère somalien de l'Agriculture. "Les sources de nourriture pour les personnes et leur bétail sont menacées", a-t-il souligné.

Des invasions de criquets aggravées par la crise climatique

La Somalie est le premier pays de la région à se mobiliser au niveau national pour lutter contre les essaims de criquets affamés, dont l'apparition, selon des experts, est liée à des variations climatiques extrêmes. 2019 a été l’une des années les plus humides de la région, favorisant la prolifération de ces insectes. Mais selon le climatologue basé à Nairobi Abubakr Salih Babiker cité par AP, c’est aussi l’élévation de la température des eaux de l’océan indien, au large de la côte orientale de l’Afrique, provoquée notamment par le réchauffement climatique, qui a engendré un nombre inhabituel de cyclones tropicaux dans la région.

"Les autorités de la région ont déjà lancé des activités de contrôle mais, étant donné l'ampleur et l'urgence de la menace, elles ont besoin d'un soutien financier supplémentaire de la part de la communauté internationale des donateurs afin d'accéder aux outils et aux ressources nécessaires à la mise en œuvre effective des interventions", a demandé le directeur général de la FAO, Qu Dong. Déjà entre 2003 et 2005, une partie de l’Afrique avait subi une crise de criquets dont l’impact économique lié aux pertes des récoltes avait été évalué à plus de 2,5 milliards de dollars. 

AFP

"Siemens, sors du charbon!": les militants écologistes se sont invités mercredi à Munich à l'assemblée générale du géant industriel allemand pour dénoncer sa participation à un projet minier controversé en Australie.

Dès le matin, une centaine de manifestants ont formé une chaîne humaine devant la salle de conférence de l'Olympiahalle avant une manifestation l'après-midi.

Ces actions illustrent une tendance de fond: Siemens est devenu une cible pour les défenseurs de l'environnement qui reprochent au fabricant de turbines, de trains ou encore d'éoliennes d'être trop impliqué dans des projets et contrats jugés nocifs pour le climat.

Un sujet en forme de boulet pour le groupe. Il tend à dominer désormais tous les autres, y compris les résultats financiers dévoilés mercredi mais relégués au second plan, soit un bénéfice net trimestriel en légère baisse et un chiffre d'affaires en hausse de 1% sur un an.

 

Siemens s'est par ailleurs montré prudent pour 2020, maintenant ses prévisions d'une "croissance modérée" de son chiffre d'affaires.

A la Bourse de Francfort, le titre a fini la séance en hausse de 0,65% à 113,72 euros dans un Dax en progression de 1,48%.

- Mine australienne -

L'objet de la contestation: un contrat d'un montant de 18 millions d'euros, qui prévoit que Siemens fournisse la signalétique pour le chemin de fer du projet Carmichael, une immense mine de charbon à ciel ouvert dans le Queensland en Australie, près de la Grande barrière de corail.

Face à ses actionnaires, le patron de Siemens, Joe Kaeser, s'est défendu en trouvant "presque grotesque" que le groupe soit devenu la bête noire des défenseurs de l'environnement.

Il les a invités à "voir ce que fait concrètement Siemens pour l'environnement".

Rappelant son engagement de neutralité carbone "d'ici 2030", M. Kaeser a annoncé un investissement d'un milliard d'euros avant 2025 pour réduire l'impact de Siemens sur le changement climatique.

 

La branche éolienne de Siemens, Gamesa, devrait "jouer un grand rôle" pour atteindre cet objectif. Le groupe a annoncé mardi le rachat de la participation de l'espagnol Iberdrola à hauteur de 8,1%.

Joe Kaeser a également rappelé son intention de créer une instance interne chargée du développement durable pour "mieux gérer à l'avenir les questions de protection de l'environnement".

- Fridays for Future -

Soutenu par plusieurs organisations écologistes, notamment Extinction Rebellion, Fridays for Future a profité de l'assemblée générale pour accentuer la pression sur l'entreprise.

"Tant que Siemens n'aura pas fait marche arrière, nous poursuivrons notre mobilisation", avait la veille prévenu une représentante de ce mouvement, Helena Marschall.

"Vous perdez vos futurs clients", a-t-elle mis en garde mercredi à la tribune devant actionnaires et directoire.

"Je pense que mes préoccupations n'ont pas été prises au sérieux", a-t-elle dit à l'AFP après son discours, déplorant de "vaines promesses" sur l'écologie.

 

"Une entreprise aussi grande que Siemens, qui dit qu'elle veut s'engager pour l'environnement, doit aussi le montrer dans son comportement", a expliqué à l'AFP devant le centre de congrès de Munich la manifestante Ronya Endres.

Il ne s'agit pas de la première confrontation du groupe munichois avec le mouvement écologiste: M. Kaeser avait accepté de rencontrer mi-janvier Luisa Neubauer, tête de file de Fridays for Future en Allemagne, au sujet du projet minier australien, après une journée de mobilisation dans une dizaine de villes.

Dans la foulée, Siemens avait maintenu sa participation au projet, expliquant tenir à "respecter la parole donnée" afin de "rester crédible". Une décision jugée "catastrophique" par les militants écologistes.

La construction de la mine du conglomérat indien Adani, dans l'ouest australien, est depuis son origine plombée par des problèmes judiciaires et réglementaires et par la mobilisation d'organisations dénonçant sans relâche son impact environnemental.

 

Les écologistes font valoir que l'exploitation de la mine contribuera au réchauffement climatique mondial et à dégrader la Grande barrière, classée au patrimoine mondial.

Greenpeace avait déployé mardi une banderole depuis le toit du siège social de Siemens à Munich. Son slogan: "Les feux de forêt en Australie commencent ici."

L'AG a finalement, avec près de 95% des votes et sans surprise, donné le quitus, approuvant ainsi la gestion du directoire et du conseil de surveillance sur l'année passée.

© 2020 AFP

La Thaïlande a bloqué un projet chinois controversé visant à draguer le lit du Mékong pour faire naviguer d'importants cargos, un rare revers pour Pékin qui multiplie les projets d'infrastructures en Asie du Sud-Est.

Le gouvernement thaïlandais a "approuvé l'arrêt du projet", expliquant que les autorités chinoises n'avaient pas fourni de plan de financement pour procéder à de nouvelles enquêtes sur les travaux à accomplir, a-t-il annoncé mardi.

Pékin souhaitait depuis longtemps faire sauter des rapides et draguer le lit du fleuve sur 97 kilomètres côté thaïlandais afin qu'il soit assez profond pour faire passer d'énormes cargos, voire des navires de guerre.

Objectif: relier par voie fluviale la province chinoise du Yunnan aux eaux très disputées de la mer de Chine méridionale.

Et renforcer son contrôle sur "la Mère de toutes les eaux", qui après avoir dévalé avec fureur les plateaux de l'Himalaya poursuit sa route en Chine, Birmanie, Laos, Thaïlande, Cambodge et Vietnam.

 

Fort du slogan "Rivière partagée, avenir partagé", le géant asiatique s'était défendu de toute volonté expansionniste, assurant que ses grands travaux n'avaient pour but que le développement durable du fleuve, long de 5.000 kilomètres.

Mais des défenseurs de l'environnement s'étaient inquiétés de ce projet de dragage, susceptible selon eux de mettre en danger les habitats des espèces sous-marines. En mars, ils avaient réussi à le faire temporairement suspendre.

La décision des autorités thaïlandaises d'aujourd'hui stopper ce programme est "audacieuse", s'est félicitée mercredi Pianporn Deetes de l'ONG International Rivers.

"Cette petite partie du Mékong va jouer un rôle important dans la préservation de la partie inférieure du bassin" en amont, a-t-elle ajouté.

Les militants écologistes et les populations locales accusent déjà Pékin d'avoir profondément transformé le Mékong en construisant plusieurs barrages hydro-électriques en Chine et au Laos pour satisfaire une région en pleine expansion démographique et économique.

 

Selon eux, ces structures, parfois gigantesques, ont un impact direct sur le cours d'eau, ressource alimentaire essentielle pour près de 60 millions d'habitants en Asie du Sud-Est.

Refuge, après l'Amazone, de la biodiversité aquatique la plus importante du monde (1.300 espèces de poissons), le lit du fleuve atteint désormais régulièrement des niveaux anormalement bas par endroit et les stocks de poissons ont chuté.

© 2020 AFP

Des chercheurs ont mené une vaste étude pour identifier les pressions qui pèsent sur les lucioles dont on dénombre pas moins de 2.000 espèces à travers le monde. D'après leurs résultats, les insectes sont menacés par la perte de leur habitat, la pollution lumineuse et les pesticides.

Les lucioles sont réputées pour la lumière jaune-verte qu'elles émettent et qui devient visible à la nuit tombée. Une particularité qui leur vaut une véritable admiration à travers le monde. Malheureusement, comme d'autres insectes, les lucioles voient leurs populations décliner de plus en plus. Et on connait désormais le coupable : l'homme.

C'est la conclusion d'une nouvelle étude publiée dans la revue BioscienceA ce jour, quelque 2.000 espèces de lucioles sont répertoriées sur le globe. Or, malgré l'intérêt qu'elles suscitent et les observations de déclin, aucune étude approfondie n'a été menée jusqu'ici sur leur statut de conservation et les menaces qui pèsent sur elles.

C'est pour combler ce manque que des chercheurs américains, en collaboration avec l'Union internationale de la conservation de la nature (UICN), ont mené une vaste enquête auprès de 350 spécialistes des lucioles. Ils leur ont demandé d'évaluer, sur une échelle de un à cinq, dix risques différents auxquels sont exposées les espèces à travers le monde.

 

Si les réponses ont varié en fonction des zones géographiques et des espèces, elles ont permis de mettre en évidence trois menaces principales : en premier, la perte de l'habitat, en deuxième, la pollution lumineuse et enfin en troisième, les pesticides.

Des coléoptères chassés de leur habitat

"De nombreuses espèces sauvages déclinent parce que leur habitat se réduit", a expliqué dans un communiqué Sara Lewis, professeur de biologie de l'Université Tufts qui a dirigé les travaux. "Donc ce n'était pas une grande surprise de constater que la perte de l'habitat était considérée comme la menace principale".

Les lucioles, qui ne sont autres que des coléoptères, vivent principalement dans des zones forestières et humides, mais certaines espèces sont en effet particulièrement dépendantes de leur habitat. En Malaisie par exemple, l'espèce Pteroptyx tener est une spécialiste des mangroves et a besoin des conditions très particulières qui y règnent pour compléter son cycle de vie.

 

Comme les chercheurs le soulignent dans leur rapport, de précédentes recherches ont ainsi révélé des déclins drastiques de cette luciole suite à la conversation de mangroves en plantations de palmiers à huile ou de fermes d'aquaculture. Problème similaire au Royaume-Uni avec l'espèce Lampyris noctiluca dont les habitats constitués de prairie reculent de plus en plus face notamment à l'intensification de l'agriculture.

L'équipe de Sara Lewis a, en revanche, été plus surprise par l'ampleur de la menace constituée par la pollution lumineuse qui occupe la deuxième place. En 2016, une étude a conclu que plus de 80% de la population mondiale vivait aujourd'hui sous un ciel pollué par un éclairage artificiel excessif. Et les lucioles n'échappent visiblement pas aux conséquences du phénomène.

 

"En plus de perturber les biorythmes naturels - y compris le nôtre - la pollution lumineuse affecte réellement les rituels d'accouplement des lucioles", a souligné Avalon Owens, co-auteur de l'étude. Nombre de ces coléoptères utilisent en effet leur bioluminescence pour trouver et attirer leur partenaire. Un processus crucial que perturberait l'excès d'éclairage artificiel, d'après de précédentes études.

"Les femelles Lampyris noctiluca produisent des lueurs de plus longue durée pour attirer les mâles volants, et plusieurs études de terrain montrent que différents types d'éclairage artificiel nocturne réduisent l'attraction des mâles", écrivent les scientifiques dans leur rapport. En Asie de l'Est et en Amérique du Sud, la pollution lumineuse constituerait même la principale menace pour les lucioles.

Les pesticides, une autre menace

L'étude met également en avant l'impact des pesticides. Ces substances affecteraient les lucioles au moment où elles sont le plus vulnérables, au stade larvaire, durant lequel elles demeurent sous terre ou sous l'eau. Là où les pesticides ont tendance à se concentrer. "Pour les lucioles, les concentrations élevées d'insecticides dans l'eau et le sol peuvent être particulièrement dangereuses", jugent les biologistes.

 

"Bien que peu d'études aient enquêté sur leurs effets directs sur les lucioles... les insecticides à large spectre sont connus pour affecter négativement de nombreux insectes non ciblés et d'autres taxons", poursuivent-ils. Des recherches menées en Corée en 2008 ont ainsi associé neuf insecticides à une hausse de 80 à 100% de la mortalité chez des lucioles Aquatica lateralis larves comme adultes.

Ce n'est pas la première fois qu'une initiative met en lumière les menaces qui pèsent sur les coléoptères bioluminescents. L'an passé, l'association Pro Natura avait déjà décidé d'élire le ver luisant animal de 2019 afin d'alerter sur sa situation actuelle. Une situation d'autant plus préoccupante que ces insectes jouent un rôle précieux dans leur écosystème.

En tant que petits prédateurs, ils limitent la prolifération des populations de ravageurs tels que les chenilles ou les limaces, mais ils servent également de proies aux oiseaux et d'autres animaux. D'après les scientifiques, toutes les lucioles ne s'avèrent pas aussi vulnérables. "Ici, aux Etats-Unis, nous avons la chance d'avoir des espèces robustes comme Photinus pyralis", a souligné Sara Lewis.

 

"Ceux-là peuvent survivre à peu près n'importe où - et ils sont aussi magnifiques", a-t-elle poursuivi. Avec cette nouvelle étude, la spécialiste et ses collègues espèrent toutefois remettre les lucioles sur le devant de la scène et appeler à agir pour leur conservation.

Des recommandations pour conserver les insectes

"Nous avons réellement besoin de meilleures données à long terme sur l'évolution des populations de lucioles", a-t-elle assuré. Dans leur rapport, les scientifiques émettent plusieurs recommandations pour "conserver ces insectes charismatiques", à savoir protéger leur habitat, contrôler la pollution lumineuse, réduire l'utilisation de pesticides et mettre en place des règles pour un tourisme durable.

"Notre objectif est de rendre ces connaissances accessibles aux gestionnaires des terres, aux décideurs politiques et aux amateurs de lucioles partout dans le monde", a conclu Sonny Wong de la Malaysian Nature Society, autre co-auteur de l'étude. "Nous voulons que les lucioles continuent d'illuminer nos nuits encore très, très longtemps".

GEO

L'un des plus grands éléphants d'Afrique, l'un des rares pachydermes dont les défenses touchaient le sol, est mort, a annoncé mercredi le Service kényan de la faune sauvage (KWS). "Le grand Tim était l'un des derniers éléphants d'Afrique aux défenses géantes. Cet éléphant célèbre est mort mardi matin à l'âge de 50 ans", a indiqué le KWS dans un communiqué.

L'éléphant est mort de cause naturelle dans le parc d'Amboseli, dans le sud du Kenya, face au mont Kilimandjaro, situé en Tanzanie. Son corps sera transporté à Nairobi où il sera empaillé pour être exposé au musée national, a ajouté le KWS. Tim avait survécu aux attaques de braconniers et de fermiers en colère. Il avait été une fois soigné par des vétérinaires du KWS après avoir reçu une lance qui avait transpercé son oreille et s'était brisée dans son épaule.

Les défenseurs de l'environnement estiment qu'à peine quelques dizaines d'éléphants aux défenses touchant le sol survivent encore en Afrique. Les braconniers, qui recherchent pour leur ivoire les éléphants aux plus longues défenses, en font leur cible privilégiée. Il y a deux ans, ils s'étaient ainsi attaqués à Satao II, un mâle âgé d'environ 50 ans dont les défenses pesaient plus de 50 kilogrammes chacune.

Ces grands pachydermes étant tués les premiers, le patrimoine génétique se trouve réduit. C'est ainsi que les éléphants d'Afrique ont aujourd'hui de plus petites défenses qu'il y a un siècle, selon les scientifiques. Ces dix dernières années, le nombre d'éléphants africains a chuté de 110.000 pour atteindre 415.000 spécimens, selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

 

Quelque 30.000 éléphants africains sont victimes chaque année de braconnage.

Le complexe solaire photovoltaïque Moyamed Bin Zayed est le plus grand projet solaire photovoltaïque en cours en Afrique

Le président togolais Faure Gnassingbé a inauguré ce lundi à Blitta (270 km de Lomé) les travaux de construction d'une centrale photovoltaïque de 50 MW qui porte le nom de Mohamed Bin Zayed. Le projet a été lancé en présence de Hussain Al Nowais, président d'AMEA Power, en charge du projet dont l'investissement avoisine les 37 millions de dollars, soutenu à hauteur de 15 millions de dollars par un prêt du Fonds d'Abou Dhabi pour le développement (ADFD), une entité publique qui agit en tant qu'agence publique d'aide au développement.

L'entreprise dubaïote AMEA Power bénéficie, pour cette centrale qui devrait être partiellement opérationnelle en juin prochain, d'un financement de 11 millions de dollars assuré par la Banque ouest-africaine de développement.

Le projet confirme aussi la présence croissante d'AMEA Power sur le continent. La société basée aux Emirats arabes unis installe de plus en plus sa marque en tant qu'investisseur dans le secteur de l'énergie en Afrique et représente l"intérêt croissant des acteurs privés et des investisseurs du Moyen-Orient pour sur le continent.

LTA

Après un premier mandat de cinq ans, la Botswanaise Matshidiso Moeti vient d’être reconduite en tant que directrice régionale du Bureau régional de l'OMS pour l'Afrique. La mobilisation de l’investissement pour la réalisation de la couverture santé universelle sur le Continent sera l’une de ses priorités.

Matshidiso Moeti reste à la tête de l'organe régional africain de l'Organisation mondiale de la Santé. Lors de sa 146e réunion qui s'est tenue à Genève hier, lundi 3 février, le conseil d'administration de l'organisation internationale a reconduit la Botswanaise dans ses fonctions de directrice régionale jusqu'en 2025, indique un communiqué offici

« Alors que l'Afrique est de plus en plus confrontée au double fardeau des maladies, les cinq prochaines années en santé publique seront cruciales pour jeter les bases solides pour renverser ce fardeau », a déclaré Moeti, se réjouissant de l'opportunité qui lui est donnée de poursuivre sur les dossiers entamés depuis le siège africain de l'OMS à Brazzaville, au Congo.

Matshidiso Moeti qui signe cette année 21 ans dans les rangs du bureau régional de l'OMS pour l'Afrique, entend accélérer la réalisation de la couverture santé universelle au cours des cinq prochaines années « en veillant à ce que personne ne manque de soins de santé parce que le coût est trop élevé, la qualité est trop faible, ou en raison d'obstacles géographiques ou autres à l'accès aux soins ».

A la tête de l'OMS pour l'Afrique depuis 2015, elle a, à son actif, plusieurs initiatives à succès, comme le forum de l'OMS sur la santé en Afrique lancé en 2017 et dont la deuxième édition s'est tenue à Praia, au Cap-Vert, en mars 2019. Elle est également derrière l'initiative des chefs d'Etat africains lancée en février 2019 et visant à accroître les investissements dans la santé, pour justement atteindre la couverture santé universelle. Depuis lors, Dr Moeti milite pour une plus grande implication du secteur privé dans le domaine de la santé. Et le défi est surtout d'ordre financier.

« Il y a une forte mobilisation en cours, notamment en matière de recherche des moyens qui permettront d'accélérer le processus vers cette couverture santé universelle », expliquait Dr Moeti dans un entretien avec La Tribune Afrique en marge de l'événement de Praia. « Nous sommes en train de travailler avec nos experts, poursuivait-elle, pour définir des stratégies de financement qui permettent de sortir les populations de l'économie informelle pour qu'elles puissent bénéficier de l'assurance maladie contactée par les entreprises ».

LTA

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