Baye Salla Mar

Baye Salla Mar

Au début de la crise du Coronavirus, de nombreuses voix se sont élevées pour que le monde d’après ne soit pas le monde d’avant. Il ne le sera pas… La mondialisation, la surconsommation, l’hégémonie du pétrole ou la finance folle ont du plomb dans l’aile. Pas de quoi assurer que la civilisation durable est là. Mais gageons qu’elle sera un peu plus responsable, si les bonnes leçons sont apprises.

1- Des chaînes d’approvisionnement à "dé-mondialiser"

En paralysant les chaînes de production de Chine puis du monde, la crise sanitaire a révélé la vulnérabilité de notre système mondialisé. La très forte dépendance de nos économies à l'étranger sur des produits de première nécessite amène politiques et acteurs économiques à réfléchir à plus de souveraineté industrielle et agricole via une relocalisation nationale voire territoriale. La crise a aussi montré le besoin d’encadrer davantage les pratiques des donneurs d’ordre envers leurs fournisseurs pour assurer une protection économique, sociale et sanitaire. Cela jusqu’à amener des investisseurs à demander un devoir de vigilance contraignant pour les entreprises.

2- Vers une finance plus humaine

En quelques semaines, les bourses du monde, qui avaient atteint des sommets historiques fin 2019, ont perdu des années de gains. Ces kracks successifs se sont faits en décorrélation totale avec le ralentissement réel de l’économie. Aux États-Unis, des places ont dû activer des coupe-circuits pour fermer plusieurs minutes les marchés afin de faire retomber la fièvre. Le fautif : le trading à haute fréquence, dirigé par des batteries de superordinateurs, capables de passer des millions d’ordres à la seconde. Cet épisode a appelé à remettre de l’humain dans une finance qui était engagé depuis plusieurs années dans une grande vague d’automatisation.

3- Des entreprises utiles sur le plan social et environnemental

La responsabilité sociale et environnementale des entreprises, la RSE, est essentielle lors de telle crise. L’utilité sociale est un critère essentiel pour les consommateurs, les collaborateurs, les politiques et les investisseurs. La question de conditionner les aides d’Etat à des mesures sociales et climatiques a clairement été posée et adoptée par certains pays. Un jeu gagnant-gagnant car les entreprises les plus responsables vis-à-vis de la société sont aussi celles qui résistent mieux à la crise du Covid-19. Cela n’a pas empêché certains secteurs industriels de demander un moratoire sur les "entraves environnementales" afin de favoriser la relance. Peu de chance que cela aboutisse alors que se multiplient les appels visant une relance économique verte. 

4- Besoin d’un nouveau pacte social entre entreprises et salariés

La crise et le confinement brutal ont demandé une agilité hors norme aux entreprises et à leurs collaborateurs. Et elles s'en sont plutôt bien sorties selon une enquête Respublica. Avec huit millions de personnes mises au télétravail en France, dans des conditions difficiles, la pratique a convaincu des dirigeants jusque-là plutôt réticents. Résultat : des entreprises pensent désormais l’intégrer bien davantage dans leur organisation quotidienne. Mais cela demandera une refonte du management, plus d'autonomie, de confiance, de dialogue, de travail en équipe et d'apprentissage continu. Un nouveau pacte social est donc à créer.

5- Les pétroliers vont devoir changer ou disparaître

Le modèle de l’industrie pétrolière a révélé toute sa fragilité lorsque, au plus fort de la crise, l’or noir s’est retrouvé à être côté à un prix négatif sur le marché américain. Les barils de pétrole se sont mis à valoir moins rien en raison de la chute de la demande et de la saturation des stockages. C’est l’illustration éclatante de ce qu’est un actif échoué (Stranded Asset en version originale), une situation temporaire pour le Covid mais qui pourrait devenir la norme avec le réchauffement climatique. Paradoxalement, les prix bas du pétrole vont dans l’immédiat freiner la transition énergétique, mais rapidement le rebond des prix va être brutal et favorable aux renouvelables.

6- Vers une consommation plus durable et plus digitale

Les crises sont traditionnellement accélératrices de tendances. Celles amorcées en faveur des circuits courts, de l’achat direct aux producteurs et du bio, ne devraient pas faire exception. Dès le début de la crise, les Français se sont rués sur les produits réputés sains. L’e-commerce a aussi renforcé sa place dans tous les foyers des pays touchés en premiers par le Covid-19. Une explosion du digital, qui va aussi se voir dans les magasins (caisses automatiques...) et profite actuellement, en ligne, aux géants du numérique, du divertissement et du culturel. Netflix en est le symbole avec une capitalisation qui a explosé, dépassant celle d’Exxon.

NVTC

Ce sont des virus qui n'auraient jamais pu se propager aussi vite sans les activités humaines. En déforestant massivement sur le continent africain, la chauve-souris, hôte d'Ebola, s'est retrouvée en contact avec les humains. Les oiseaux, eux, ont transmis la grippe aviaire à cause des élevages intensifs forçant la contamination interespèce. En détruisant les écosystèmes, les humains ont eux-mêmes provoqué les conditions idéales à la propagation massive de virus. 

Les experts estiment que la perte de biodiversité et la destruction de l'environnement sont un des facteurs de la pandémie actuelle de coronavirus. Il suffit de jeter un coup d'oeil dans le rétroviseur pour s'apercevoir que ce n'est pas la première fois. 65 % des maladies infectieuses émergentes sont des zoonoses, c'est-à-dire des agents pathogènes transmis des animaux à l'homme. Et 72 % trouvent leur origine dans le monde sauvage. Trois virus illustrent ce phénomène. 

1- LA DÉFORESTATION A ACCÉLÉRÉ LA PROPAGATION D’EBOLA

C’est un virus qui hante l'Afrique centrale et de l'ouest où les épisodes de l’épidémie Ebola se succèdent. Le 10 avril, un nouveau cas d’Ebola a été détecté à Béni en RDC après 52 jours sans nouveaux cas. Plusieurs études sont remontées à la source de la propagation du virus et ont identifié les chauves-souris comme agents infectieux. Et c’est la déforestation, causée par l’activité humaine, qui a accéléré la propagation du virus. "Dans des systèmes forestiers très dégradés par les activités humaines, ces chauves-souris se retrouvent beaucoup plus facilement au contact d’hommes, notamment ceux des villages à proximité de ces forêts dégradées", explique dans 20 minutes l’écologue Philippe Grandcolas. "Cette promiscuité fait que la probabilité de transmettre le virus est plus grande. Il y a cinquante ans, la maladie serait peut-être restée confinée à ces villages. Aujourd’hui, elle peut se propager très vite, ces milieux ruraux étant connectés à de grands centres urbains", ajoute le directeur de recherche au CNRS. 

 

2- L’ÉLEVAGE INTENSIF À L'ORIGINE DE LA GRIPPE AVIAIRE

C’est un virus qui touche essentiellement les oiseaux et qui est apparu dans les années 1990 en Asie. Normalement, H5N1 est un virus qui tue très rapidement les volatiles et change donc peu d’hôtes. Mais l’élevage intensif a changé la donne et provoqué une transmission à l’humain. "Le passage à l’homme, malgré la barrière interespèces, est dû à la concentration de volailles en un seul endroit et dans des conditions sanitaires dégradées (...) En théorie, le virus aviaire n’est pas transmissible à l’homme, mais à force d’essayer, il finit par passer. Le même scénario ou presque s’est reproduit en 2009 avec le virus H1N1, apparu dans les élevages de porcs au Mexique", analyse dans le journal du CNRS le biologiste François Renaud. D'ailleurs, en ce moment même, la Chine, qui se bat contre le Covid-19, a annoncé l’apparition d’une épidémie de grippe aviaire H5N1, 4 500 poulets sont morts par contagion. Les autorités ont décidé d’en abattre près de 18 000. 

 

3- CHIKUNGUNYA, DENGUE ET ZIKA, VIRUS DE LA MONDIALISATION

Le moustique tigre peut, à lui seul, transmettre pas moins de trois maladies mortelles pour l’humain : le chikungunya, la dengue et le zika. Si l'insecte vit, à l’origine, dans les forêts tropicales d’Asie du Sud, ce sont les échanges internationaux qui ont favorisé sa dissémination à travers le monde. Dans les années 1980, les premiers moustiques sont arrivés aux États-Unis en logeant dans les cargos qui transportaient des pneus usagés en provenance d’Asie. Notre mode de vie a favorisé sa propagation à travers toute la planète. Et le changement climatique pourrait aggraver la situation. Une étude parue en 2019 dans la revue scientifique Plos One a montré que la hausse des températures pourrait étendre l’aire géographique dans laquelle sévissent les moustiques tigres. Dans le pire scénario, avec une augmentation des températures de 4 °C d’ici 2080, un milliard d’individus pourraient contracter des maladies transmises par ces insectes. Le Vieux continent serait particulièrement touché.

Après des années de bataille, Total va pouvoir lancer un grand projet en Ouganda après avoir acquis les parts du britannique Tullow. Mais plusieurs ONG françaises et ougandaises veulent faire obstacle à cette exploitation, qui selon elles, porterait atteinte à l'environnement et aux droits humains.

Le groupe pétrolier va acquérir l'ensemble des intérêts de la société pétrolière britannique Tullow dans le projet de développement du Lac Albert en Ouganda et dans le projet d'oléoduc East African Crude Oil Pipe Line (EACOP), qui doit traverser la Tanzanie. "Cela s'inscrit pleinement dans notre stratégie d'acquisition de ressources long-terme à bas coût", a salué le PDG de Total, Patrick Pouyanné, dans un communiqué. Total doit verser à Tullow 575 millions de dollars ainsi que des paiements conditionnels, indexés sur la production et les cours du pétrole.

Un projet controversé

L'opération avait jusqu'à présent coincé sur des questions fiscales et la taxation du produit de la vente. "Les conditions de la transaction ont été discutées avec le gouvernement ougandais et les autorités fiscales compétentes, et un accord de principe a été conclu sur le traitement fiscal de la transaction", a précisé Total. Cet "accord fruit d’un bras de fer fiscal va permettre à Total de relancer de plus belle son méga-projet pétrolier", a de son côté regretté Juliette Renaud, des Amis de la Terre France.

Ce projet géant mené avec la compagnie chinoise CNOOC, est en effet très critiqué par des ONG qui dénoncent les impacts sur les populations et l'environnement. Six ONG françaises et ougandaises ont ainsi assigné Total pour l'obliger à revoir son "plan de vigilance", une disposition imposée à toutes les multinationales par une loi française de 2017."Il est question de graves atteintes aux droits humains et à l'environnement", avaient estimé Les Amis de la Terre et Survie.

Une procédure judiciaire en cours

Fin janvier, le tribunal judiciaire de Nanterre (proche de Paris) s'était déclaré incompétent et avait renvoyé l'affaire devant le tribunal de commerce. Les ONG ont cependant fait appel de la décision et le 18 avril, Total avait alors demandé aux ONG de publier un droit de réponse. Un "changement de stratégie" qui avait intrigué les Amis de la Terre, selon l’AEF Développement durable, anticipant une éventuelle attaque en diffamation.

Comme précisé en décembre lors de son assignation, le directeur juridique de Total, Aurélien Hamelle, y "réfute catégoriquement l’existence 'd’atteintes graves aux droits fondamentaux des populations affectées par le projet' dans le cadre des projets [d'extraction] Tilenga et [d'oléoduc] Eacop et considère que, bien au contraire de ce qui est soutenu par les Amis de la Terre, son plan de vigilance est mis en œuvre avec le plus grand sérieux". La justice devrait trancher prochainement lors de l’audience qui se tiendra devant la Cour d’appel de Versailles.

AFP

Derrière la pandémie de Covid-19, se cache une "pandémie de la faim". Selon les estimations du Programme alimentaire mondial, le nombre de personnes souffrant d'insécurité alimentaire aiguë dans le monde devrait doubler à cause du Coronavirus, atteignant 250 millions d'humains d'ici la fin 2020. Une crise alimentaire dramatique qui fait craindre une explosion sociale. 

Dans un rapport commun avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Programme alimentaire mondial (PAM) estime que, d’ici fin 2020, le nombre de personnes souffrant sévèrement de la faim pourrait doubler en raison du Covid-19. La crise alimentaire devrait frapper, de manière aiguë, près de 265 millions de personnes. C'est une augmentation de 130 millions par rapport à 2019. "Alors que nous affrontons une pandémie de Covid-19, nous sommes également au bord d’une pandémie de faim", alerte David Beasley, directeur exécutif du PAM.

L’année dernière, dix pays ont été particulièrement frappés par la faim, notamment le Yémen, le Venezuela, la RDC, l’Afghanistan ou encore le Soudan du sud où 61 % de la population a fait concernée. "C’est un coup de massue pour des millions d’autres personnes qui ne peuvent pas manger si elles ne parviennent pas à gagner un salaire. Le confinement et la récession économique mondiale ont déjà anéanti leurs économies", a ajouté l’économiste en chef du PAM, Arif Husain. "Nous devons agir collectivement dès maintenant pour atténuer l’impact de cette catastrophe mondiale", insiste l’Économiste en chef du PAM.

Un rapport de Oxfam, paru ce 22 avril, enfonce le clou. Comparant la crise du Covid-19 à celle de 2008, l’ONG note que "La crise qui se prépare est d’une tout autre dimension, plus insidieuse : celle d’une accentuation des inégalités et d’une paupérisation des producteurs et productrices, avec des conséquences à long terme très préoccupantes sur leur accès à l’alimentation". Et d’ajouter : "À la différence de la crise de 2007-2008, on ne parle aujourd’hui pas de dysfonctionnement en matière de productivité. Il y a une production suffisante, notamment de grains. Le risque repose plutôt sur une perturbation des chaînes d’approvisionnement avec une perte de revenus conséquente pour les acteurs de ces filières."

Une bombe sociale

Début avril déjà, trois organisations qui n’ont pas l’habitude d’écrire un communiqué commun ont lancé l’alerte. La FAO, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ont prévenu d’un risque croissant de pénurie alimentaire mondiale. Entre les surstocks de nourriture que font certains États, l’interdiction d’exportations de grands producteurs de blé ou encore la pénurie de main-d’œuvre agricole, la machine alimentaire mondiale s’enraye. Et encore une fois, ce sont les pays à faibles revenus et en déficit alimentaire qui vont subir de plein fouet cette pénurie.

"Toutes les mesures contre le libre-échange seront contre-productives. Des mesures rapides pour protéger la circulation des denrées alimentaires entre les pays sont essentielles pour atténuer les risques de chocs importants qui auraient un impact considérable sur tout le monde, en particulier sur les pauvres et les plus vulnérables", prévient Maxime Torere, économiste principal de la FAO.

Dans un communiqué diffusé le 21 avril, les ministres de l'Agriculture du G20, réunissant les plus grandes puissances mondiales, se sont engagés à assurer la sécurité alimentaire en coopérant les uns avec les autres. Car l'urgence est là et le risque d'explosion sociale est grand, assure sur BFM TV, Thierry Pouch, responsable des études économiques des chambres d'agriculture françaises. "D'ici le milieu ou la fin de l'année, on pourrait revoir débarquer en France des flux migratoires d'Africains qui crèvent de faim", craint-il. 

Le monde doit combattre le réchauffement climatique avec la même "détermination" que la pandémie de Covid-19, a demandé mercredi l'ONU, avertissant que la crise climatique n'a pas disparu et menace toujours des millions de gens.

"Nous devons circonscrire le changement climatique tout autant que la pandémie", a déclaré Petteri Taalas, secrétaire général de l'Organisation météorologique mondiale (OMM), à l'occasion de la cinquantième Journée de la Terre."Certes, la (maladie) Covid-19 a provoqué une grave crise sanitaire et économique au plan mondial, mais si nous ne luttons pas contre le changement climatique, le bien-être humain, les écosystèmes et les économies pourraient être menacés pendant des siècles", a averti le chef de cette agence onusienne, cité dans un communiqué.

La pandémie de nouveau coronavirus a fait plus de 177.000 morts dans le monde depuis son apparition fin décembre en Chine et mis à l'arrêt des pans entiers de l'économie.

 

Cette situation devrait entraîner cette année une "réduction de 6% des émissions de gaz à effet de serre", principaux responsables du réchauffement climatique, a indiqué M. Taalas en conférence de presse.

Mais cette réduction devrait être "temporaire", selon l'OMM pour qui cet état de fait ne doit pas remplacer une "action durable en faveur du climat".

L'ONU est d'autant plus inquiète que "les crises économiques précédentes ont souvent été suivies d'une reprise accompagnée d'une croissance des émissions de carbone bien plus forte". Elle réclame la mise en place de plans de relance post-pandémie favorisant une "croissance plus verte".

"Nous devons faire preuve de la même détermination et de la même unité dans notre lutte contre le changement climatique que dans celle que nous menons contre la (maladie) Covid-19", a considéré le chef de l'OMM.

 

"Nous devons agir ensemble dans l'intérêt de la santé et de la qualité de vie de l'humanité, non seulement dans les semaines et les mois qui viennent, mais aussi pour les nombreuses générations à venir", a-t-il insisté.

- "Menace immédiate" -

La militante suédoise Greta Thunberg, instigatrice des "grèves de l'école pour le climat", a lancé un appel similaire lors d'une conférence à Stockholm, soulignant la nécessité de gérer les "deux crises à la fois".

Le changement climatique "est une menace immédiate" et "même s'il n'est pas aussi immédiat que le coronavirus, il aura toujours un impact sur nous-mêmes et en particulier sur d'autres personnes dans d'autres parties du monde", a-t-elle dit lors d'un débat organisé par le Musée Nobel.

"Nous devons nous y attaquer dès maintenant, sinon il nous surprendra", a-t-elle insisté.

 

Records de chaleur, acidification des océans, élévation du niveau de la mer, fonte des glaciers... tous ces indicateurs font état d'une accélération du changement climatique ces cinq dernières années, d'après le rapport de l'ONU sur le climat mondial en 2015–2019.

Alors que cette période a été la plus chaude jamais constatée, les experts s'attendent à ce que la température moyenne mondiale batte un nouveau record au cours de la prochaine période quinquennale (2020–2024).

Selon les analyses de l'Organisation mondiale de la santé, le risque global de maladie ou de décès lié à la chaleur s'est accru régulièrement depuis 1980. Et environ 30% de la population mondiale vit désormais dans des régions climatiques sujettes à des canicules meurtrières au moins 20 jours par an.

Les fortes pluies et les inondations, qui découlent de la variabilité du climat, créent des conditions favorables à l'apparition de diverses épidémies, notamment de choléra. Dans les pays où cette maladie est endémique, il est estimé qu'1,3 milliard de personnes sont ainsi menacées, selon l'ONU.

 

"Les conditions météorologiques extrêmes vont croissant, et le coronavirus ne les fera pas disparaître. Au contraire, la pandémie complique l'évacuation des populations lors des cyclones tropicaux, comme nous l'avons vu avec un cyclone tropical de catégorie 5, Harold, dans le Pacifique Sud", a relevé M. Taalas.

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